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Faut-il interdire la prostitution ?

Faut-il interdire la prostitution ?

C’est un véritable serpent de mer : la prostitution revient sur les devants de la scène. Et j’en parle aujourd’hui, car le parlement français se penche une nouvelle fois sur la question et envisage, comme en Suède, de pénaliser le client en le criminalisant… Est-ce la bonne solution ? J’avoue que c’est là un problème qui divise et intrigue tout le monde, tous partis et toutes religions confondus.

Il y a évidemment les deux extrêmes : ceux qui sont absolument contre, veulent faire la chasse aux femmes qui font commerce de leurs charmes et ceux qui optent pour tout le contraire : libéraliser, permettre le racolage sur la voie publique, dans les maisons, bref, une véritable permissivité sans aucune gêne… Je pense sincèrement que le bon sens et l’humanité envers les uns et les autres se situent loin de ces deux pôles.

Alors que faire ? J’avoue que mon puritanisme m’incite à réagir fermement et à interdire, mais des psychologues, des sociologues et même des médecins nous disent que des mesures coercitives ne servent à rien, que hommes et femmes sont appelés à échanger des sentiments, des objets, bref faire du troc : et d’ajouter que certains mariages sont une véritable prostitution légale, que les la plupart des gens qui vivent ensemble ne s’aiment pas, etc…

A mes yeux, tout ceci est difficile à admettre. Vendre son corps pour de l’argent ou pour autre chose est moralement inadmissible. Mais je suis touché de voir des jeunes femmes parler du plus vieux métier du monde en se prénommant travailleuses du sexe…

La seule chose qui soit acceptable (et encore) ce sont des Eros center comme à Hambourg, me dit-on où des personnes adultes, suivies médicalement et protégées des proxénètes et autres mafieux, se livrent à de telles activités…

Mais cela reste quand même quelque chose de difficile à admettre. On dit que le législateur français envisage de sanctionner le client ; et voici que les mêmes travailleuses du sexe se plaignent qu’on leur retire le pain de la bouche. Ne pourraient-elles pas trouver un autre travail ?

C’est un problème inextricable : au XIXe siècle et au début du XXe, on pouvait lire que de grandes dames bourgeoises, peu désireuses de satisfaire les besoins de leurs époux, appelaient de leurs vœux le concours si efficace de ces femmes qui donnaient à leurs hommes ce qu’elles-mêmes ne souhaitaient pas leur fournir…

On n’en sort pas.

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