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La crise avec l’Iran

La crise avec l’Iran

Cette fois-ci, seul un miracle peut éviter une violente confrontation entre l’Iran et les puissances occidentales, à la tête desquelles se trouve les USA dont la Vie flotte s’apprête à repousser les prétentions iraniennes de fermeture du Détroit d’Ormuz. Mais pourquoi donc l’Iran des Mollahs s’entête-t-il à ce point ? Pourquoi cherche-t-il une confrontation qui lui coûtera très cher ?

On se pose la question et de plus en plus on se dit que c’est le mouvement des Gardiens de la Révolution qui a mis la main sur tous les rouages de l’exécutif en Iran qui pratique son sport favori : la fuite en avant.

Comment oser réduire ou limiter les mouvements de la flotte de guerre US en Méditerranée alors qu’on ne dispose pas du tout des moyens nécessaires pour y arriver ? Et surtout pourquoi franchir la limite permise pour l’enrichissement de l’uranium, au delà des 20%, seuil que l’on ne dépasse que si l’on a des objectifs réellement militaires ?

Aurons nous atteint le point de non-retour ? Espérons que non. Mais les faits sont là : dans quelques jours, fin janvier, l’UE, les USA et le Canada n’achèteront plus de gaz ni de pétrole iraniens, ce qui représente 70% des revenus des Mollahs. Par ailleurs, on se prépare à geler les avoirs de la banque centrale iranienne et à en restreindre sévèrement les mouvements.. Ce sera une véritable guerre économique, c’est-à-dire le prélude à la guerre tout court.

Et cette fois ci, les Iraniens ne pourront plus pratiquer le jeu qu’ils pratiquent depuis plus de 9 ans avec les instances internationales. Leurs amis syriens sont sur la défensive, l’Irak en pleine déliquescence et le Hezbollah libanais incapable d’agir car Israël le châtiera terriblement et il ne pourra plus être ravitaillé…

Le Président Obama franchira-t-il le pas ? C’est plus que probable, car sa crédibilité est en jeu. De plus, il faut compter avec les monarchies pétrolières du Golfe qui seraient colonisées et satellises de fait si l’Iran des Mollahs devenait une puissance nucléaire. Au moindre froncement de sourcils des maîtres de Téhéran, les cheikhs se soumettraient.. Restent Israël, les USA et l’UE qui ne manqueront pas de réagir. Et même l’Egypte des généraux fait cause commune avec les USA.

Si les Mollahs veulent sauver leur régime et le reste, ils devraient mieux contrôler l’actuel président de leur pays qui en est réduit à visiter quelques petits Etats d’Amérique du sud qui croient narguer leur puissant voisin américain en le recevant…

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