Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La condamnation en appel de l’église de scientologie

La condamnation en appel de l’église de scientologie

La justice française a eu la main lourde, hier en condamnant fermement l’église de scientologie, cette fois en tant qu’institution et personne morale, à près de 600.000€ d’amende et en infligeant à certains de ses dirigeants des amendes propres et des peines de prison avec sursis. Les chefs d’accusation sont particulièrement graves. Mais l’église en question a annoncé son intention de se pourvoir en cassation, voire même d’aller devant la cour de Strasbourg si elle n’obtenait pas cause de cause. L’affaire est donc à suivre.

L’une des raisons qui ont mis cette église à mal est l’accusation très grave d’abus de faiblesse, accompagné de tentative de prendre l’argent de gens déboussolés, en désarroi, et auxquels, dit-on, on aurait soutiré d’importantes sous forme d’achat de produits. Il faut vérifier de telles dires, mais la cour d’appel semble être convaincue de son fait.

En fait, il ne faudrait pas qu’une religion fût ni de près ni de loin, liée à des activités lucratives. C’est le point majeur qui a fait pencher la balance et sur ce point, les accusations émises par de nombreux anciens adeptes de l’église sont frappantes.

Assurément, dans cette affaire, il fait obéir aux règles du débat contradictoire et écouter les deux parties. On a donné la parole hier aux avocats des victimes et aux gens qui combattent les dérives sectaires. On a aussi entendu les amis de cette église mais au lieu d’exposer les points de leur défense à venir, ils se sont contentés de dire que le verdict était injuste. In summa, les anti-scientologues étaient nettement plus convaincants que les adeptes de cette mouvance.

Ce qui est encore plus grave, c’est que cette condamnation qui est d’une extrême gravité va encore plus porter atteinte à la réputation de cette église et ouvrir la voie, comme le disait l’avocat des plaignants hier, à une dissolution, voire une interdiction de ce mouvement.

Attendons la suite.

Les commentaires sont fermés.