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DSK A L’UNIVERSITE DE CAMBRIDGE, LE RETOUR.

DSK A L’UNIVERSITE DE CAMBRIDGE, LE RETOUR.

Existe-t)il dans ce bas monde la possibilité d’un rachat, d’une repentance, d’une régénération, surtout lorsqu’on a été blanchi par la justice d’un pays qui ne plaisante pas avec les affaires de mœurs ? A voir les vociférations des quelques dizaines de manifestants devant les portes de l’université de Cambridge, on peut légitimement s’interroger.

Ainsi que le prévoyais il y a quelques semaines, DSK sera de plus en plus souvent invité à donner des conférences sur l’état de l’économie mondiale et sur les finances internationales pour la bonne raison qu’il est l’un des rares hommes sur cette planète à pouvoir le faire.

Je ne minimise guère sa lourde responsabilité morale dans l’affaire Diallo, mais quel que soit le blâme inséparable de cet acte inqualifiable, le procureur a abandonné toutes les charges et des enqu^tes plus poussées laissent espérer un déplacement de l’accusation vers d’autres. En termes plus clairs, il ne semble plus si évident que DSK soit l’accusé principal…

Mais revenons à des choses plus consistantes : DSK, régénéré, assume sa faiblesse passagère et remonte la pente. Ses compétences en matière économique et financière sont reconnues par tous. On murmure même que les grands de ce monde continuent de solliciter ses avis et conseils en toute discrétion. Et même dans la crise grecque, on lui aurait discrètement demandé son avis.

Un problème reste entier : DSK pourra-t-il un jour, proche ou lointain, revenir sur la scène publique ? C’est plus compliqué à prévoir, même si l’homme, encore relativement jeune, a de beaux jours devant lui. Chaque jour que D- fait, DSK médite sur ce qu’il a fait et sur sa propension à rechercher le sexe.

Mais fallait-il vraiment venir hurler sous les fenêtres de l’amphithéâtre de Cambridge ? Est-ce qu’un ancien professeur peut être banni ad vitam aeternam de l’alma mater qu’il a longtemps servi avant d’embrasser une carrière ministérielle ? Ce serait injuste et ce ne serait pas servir l’équité.

Je relève avec tristesse que pas un mot n’a encore été dit ni écrit sur le contenu même de la conférence. Alors que cela reste l’essentiel. L’information spectacle bannit les faits et se concentre toujours sur le parfum du scandale.

Que je sache, plus aucune charge ne pèse sur DSK dans l’affaire du Sofitel. L’homme se déplace librement, jouit de tous ses droits civiques, se rend où bon lui semble.

Les portes du repentir, largement ouvertes, lui seraient-elles obstinément fermées ? Quelle injustice, même si elle se veut juste et équitable !

Laissons cet homme se reconstruire.

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