Et viva Italia
Je vais enfin revenir en Italie, respirer l’air embaumé d’orange et d’autres saveurs qui flattent les narines. Enfin, un peu de vacances pour aller chercher ce Prix de la ville de Ferrare et de la fondation Meiss.
La traduction de mon livre sur le Zohar, parue chez Jaca Book à Milan m’a valu cette distinction à laquelle je suis très sensible.
Et puis, il y a la ville de Ferrare dans laquelle je n’avais encore jamais mis les pieds.
Ferrare a été un grand centre juif depuis le Moyen Age, ce fut un grand centre culturel et de presses hébraïques. Tant de livres de prières y furent éditées et imprimées comme à Livourne dont mon regretté père utilisait les rituels. Je m’en souviens quand j’était tout petit. C’est le rite séfarade que nous utilisons.
Ferrare, c’était aussi la cité-refuge où refluaient les juifs de Venise lorsque les Doges décidaient arbitrairement de les bannir.
Il va, semble-t-il, pleuvoir aujourd’hui mais à partir de demain il fera beau. Espérons. Après la pluie vient le beau temps.
Le jeune stagiaire du Saint James qui se trouve provenir de Ferrare m’a dit qu’il y avait là bas un palais du diamant et surtout que la spécialité culinaire était le tortellini. Espérons que cela ne fait pas trop grossir, sinon il faudra faire des heures de sport.
J’emporte avec moi un seul livre afin de me reposer ; le Moïse de Freud par le célèbre historien disparu, Yossef Hayyim Yerushalmi qui était un savant remarquable.
Jusqu’à mon retour à Paris avant le premier mai, je ne ferai pas d’article. Danielle m’a menacé des pires sanctions si je n’observais pas cette trêve pascale si religieusement respectée en France.
Au retour, il faudra travailler dur, faire paraître le livre sur David, terminer une série de conférences et faire face comme d’habitude.
Bonnes vacances et reposez vous bien aussi. A bientôt