Il faut lire la carte et le territoire de Michel Houellbecq: voici un grand écrivain, injustement vilipendé par une critique aussi injuste que jalouse et qui fera très certainement de grands succès littéraires.
Je ne suis pas un critique littéraire, mais un philosophe. Donc, je vais tenter de résumer en quelques notions la teneur du livre: pessimisme, tendresse nostalgique, réalisme, réalisme, voire cynisme. Mais pas la moindre trace de méchanceté ni d'envie. Pas de coup de griffe de nature hainseuse, un regard, certes désabusé mais si réaliste sur notre monde.
Il y a des scènes absolument innénarables tant leur contenu affectif est immense. Cette scène de repas de Noël avec un père en train de se préparer à la mort, un fils qui enfile un manteau pour aller lui achter Place d'Italie, un paquet de cigarettes, le récit (imaginaire) du suicide de la mère, bref toutes ces descriptions si vraies, si bien vues, qui nous touchent et ne nous laissent plus aucune illusion sur le monde qui nous netoure.
On pourrait donner de nombreuses interprétations allégoriques de passages qui ne se lisent pas au premier degré: notamment cette dernière du roamn accordant au végétal la pérennité, l'éternité. Cela m'a fait penser à l'herbe qui pousse dans les cimetières sur les tombes. Il y a aussi ses réflexions désabuses sur les ruraux voyant arriver des PArisiens sur leurs terres. MAis ce n'est pas là l'essentiel.
L'essentiel, ce sont ces réflexions si bien bien senties sur le sens de l'existence, sur la vie, l'amour, l'attachement au corps des femmes, els illusions humaines et le succès. On sent parfois un homme meurtri qui aspire après une vie assez dure au clame, mais à un calme qui évoque la paix des cimetières.
Le problème avec la littérature, c'est qu'un philosophe ne peut s'empêcher de tomber dans la spécualtion philosophique. Mais après tout, chacun peut lire un livre avec sa propre sensibilité.
En tout état de cause, je l'écris sans me forcer: M. H est un grand écrivain qu'il faut lire.