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Marseille…

Marseille…

C’est assez incroyable d’entendre ce que dit le ministre de l’intérieur français, Manuel Walls sur la situation à Marseille, notamment dans les quartiers nord de cette cité phocéenne.  La drogue, l’insécurité, les assassinats à la AK 47, le désespoir des habitants qui souffrent, on se demande vraiment où on est.

 

Mais ce qui est encore pire, ce sont les cas de corruptions, réels ou prétendus, de certains membres des forces de l’ordre. On a entendu sur BFV Tv, dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin, un témoignage d’un membre des forces de l’ordre, dénoncer les arrangements de certains de ses collègues avec les trafiquants. C’est très grave, car ce serait une véritable gangrène de ceux qui sont chargés de faire respecter la loi et l’ordre.

 

Mais redisons le avec force, il ne peut s’agir que de cas très isolés et qui ne touchent nullement l’ensemble qui reste majoritairement sain et fidèles aux valeurs de la République.

 

Alors comment lutter efficacement contre cette installation de la criminalité au cœur même de cette ville dont Marcel Pagnol a chanté la beauté dans la littérature française et que tous les enfants ont appris à connaître ?

 

Selon les élus et le ministre, il faut redonner un sens à cette population oubliée et négligée. Il faut veiller à la scolarisation des enfants qui sont enrôlés par les trafiquants de drogue, redonner du travail à leurs parents et ensuite procéder à un nettoyage par la police et les forces de sécurité. On n’y arrivera pas que par la persuasion, il faut aussi une répression sans pitié car, et le ministre l’a dit sans ambages ce matin, il y a quelques mois il n’a pas pu entrer dans une certaine cité sans que sa présence ne soit au préalable signalée par des guetteurs, postés aux coins stratégiques de cette même cité : c’est la définition même d’un territoire qui échappe aux lois de la République. En fait, une zone de non droit.

 

Il faut que cela change. Faisons confiance aux autorités, mais il faut aller plus vite.

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