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La dramatique paupérisation des Etats européens.

La dramatique paupérisation des Etats européens.

 

C’est une réalité, triste et indéniable : partout dans nos capitales, Athènes, Madrid, Lisbonne et autres, on voit des gens normaux, normalement vêtus fouiller dans les poubelles, à la recherche soit d’aliments à consommer soit d’effets ou de meubles dont ils ont l’usage mais qu’ils ne peuvent s’offrir en raison de la dureté des temps. C’est à peine croyable. Comment en sommes nous arrivés là ?

 

Depuis la fin de la guerre, et aussi, hélas, depuis les crises pétrolières successives, les grands pays occidentaux ont continué dans la même voie, au lieu de se dire que les trente glorieuses appartenaient à un passé révolu. Et que la financiarisation de l’économie finirait par produire, un jour, des fruits amers… Il y a eu les subprimes qui ont ruiné l’Amérique et l’Europe, il y a eu les produits toxiques des banques  qui se sont mises à revendre les dettes souveraines, bref une quantité de pratiques qui ont enrichi quelques individus mais en ont ruiné des millions d’autres.

 

Cette paupérisation alarmante se rapproche de nos pays, Allemagne, France, Suisse etc… Regardez la télévision et vous verrez des citoyens de tous ces pays assis dans des endroits où l’on sert la soupe populaire. Les gens se plaignent de la hausse des prix des carburants, du renchérissement de la vie en général… etc.

 

Il va falloir réagir. Mais il faut éviter les scènes de xénophobie et de rejet. Cependant, il faudra bien un jour ne plus accepter tous ces gens qui viennent, attirés par les droits et les minima sociaux, les soins médicaux, la scolarisation gratuite etc…

 

La Suisse a su se protéger en prenant des mesure préventives et en veillant à l’étanchéité relative de ses frontières. L’Allemagne en fait de même avec Me Merkel et la France de M. François Hollande va, elle aussi, s’u résoudre. Si de telles mesures ne sont pas prises à l’échelle européenne, c’est toute la stabilité du continent qui en pâtira. Il faut attendre un retour à bonne fortune pour poursuivre cette vieille tradition d’accueil et d’assistance.

C’est bien triste mais c’est ainsi.

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