Un cessez le feu entre Israël et le Hamas ?
L’arrêt des hostilités semble respecter, mais on en sait très peu sur sa nature : est ce une trêve et dans ce cas combien de temps durera t elle ou est ce un simple cessez le feu, et dans ce cas il peut être violé à tout moment. Ce n’est pas ce que l’on souhaite.
Le Hamas a été sérieusement secoué en une semaine et les scènes de soulagement et de vie dans la bande de Gaza ne sont pas à proprement parler la manifestation d’une victoire, comme les gens de la région aiment à la proclamer chaque fois qu’ils se rendent compte qu’ils sont encore en vie. On se souvient du Hezbollah qui avait subi d’effroyables dommages et qui parlait de victoire divine…
Comment vit on la chose en Israël ? Vu le niveau du pays et la maturité de ses habitants, on a une approche plus réelle et plus réaliste. La stratégie israélienne ne vise pas à faire chuter le Hamas, bien au contraire, cela favoriserait la réalisation de l’unité palestiniennes. Or, cette dichotomie affaiblit les Palestiniens. Ce que Tsahal veut, c’est affaiblir la capacité militaire du Hamas sans jamais le terrasser.
Israël mise aussi sur la lassitude de la population qui a du mal à comprendre ce qui se passe. On l’a vu à la télévision : lorsque les reporters posent des questions à de simples passants ceux ci font preuve d’une grande modération à l’égard de leur puissant voisin. Evidemment, lorsqu’il s’agit d’un fonctionnaire du Hamas, le ton est plus virulent.
Les enseignements géopolitiques à tirer sont nombreux et encourageants : l’Egypte, même islamiste, est toujours dans l’orbite des USA et a fait preuve d’efficacité en dépit de cafouillages initiaux (on est en Orient, tant de discours sont destinés à la consommation intérieure) ; l’alliance d’Israël et des USA est solide comme un roc (dixit Hillary Clinton) ; le système missile anti missiles a bien fonctionné, même si l’on doit l’améliorer. Enfin, le Hezbollah n’a pas bougé, se sachant gravement menacé par Tsahal.
Mais le plus gros reste à faire : la paix