La crise à l’UMP : et si Marine Le Pen avait vu juste ?
Les récents développements au sein de l’UMP ne laissent rien présager rien de bon pour ce grand parti d’opposition. Chaque jour que Dieu fait apporte son lot de désaccords, de frictions et d’oppositions entre les deux ténors. On parle de plus en plus de scission, de schisme et de création de deux groupes parlementaires à l’Assemblée. Si cela devait aller jusqu’au bout, ce serait la fin de l’UMP.
Souvenons nous, c’était justement ce que prévoyait la nouvelle présidente du FN lors de la dernière campagne présidentielle. Elle supputait que le noyau central de l’opposition ne serait autre que son propre parti et que l’UMP serait entamée par les deux bouts. Les modérés allant vers le centre et les radicaux rejoignant le FN. C’est un peu à l’image du programme des deux candidats..
Si les deux candidats ne se sacrifient pas pour la survie de leur parti en se retirant, l’UMP disparaitra en tant que telle.
Il faudrait confier les rênes du parti à Alain Juppé ou, à défaut, à Jean-Pierre Raffarin. Avec la condition suivante : remettre l’UMP sur pied et ne pas pouvoir briguer une candidature à l’élection présidentielle. Les deux candidats malheureux pourraient alors, de leur propre chef, candidater pour 2017. Je ne vois pas que l’un des deux candidats se désiste en faveur de l’autre. L’affrontement a été trop dur et les entourages, avides d’occuper de se servir et d’occuper des postes, pousse à l’affrontement.
C’est soit Alain Juppé soit le chaos. Ou le renforcement du FN.