Les plans sociaux en France
Il y a une nouvelle génération de leaders syndicaux qui émergent car l'aspect humain des fermetures d'usines saute désormais aux yeux. Je pense à l'émigré italien ou espagnol, devenu le porte parole de la CFDT qui a interpellé le président de la République avec cœur. On ne saurait le lui reprocher car c'est un homme honnête et dsintéressé. On ne peut pas être insensible à ces demandes même si elles ne nous paraissent pas viables économiquement.
Je ne me place pas dans le domaine de la subjectivité mais dans celui des tristes réalités économiques. On est en train de vivre une époque nouvelle avec des problématiques nouvelles: du matin au soir, nous sommes confrontés à des plans sociaux, des fermetures d'usine, un peu comme si le précédent gouvernement avait tout remis à plus tard afin d'éviter ce triste impact.
Ce qui rend d'autant plus touchant les interpellations de ces syndicalistes. Lorsqu'ils vous parlent d'une injustifaible, d'une inacceptable chosification, réification des hommes, des ouvriers, comment ne pas réagir, ne pas se sntir concerné par l'injustice et la détresse?
Pourtant, ce sont les adeptes du réalisme économique qui triompheront. Les gouvernements, quels qu'ils soient, devraient tout de même étudier des réactions plus musclées.
Le profit, c'est bien, mais le bonheur et l'équité c'est nettement mieux.