Les réactions politiques aux propos du président Hollande en Algérie
C'était prévisible et cela a fini par se confirmer: les réactions politiques en France des partis de droite et d'extrême sont virulentes. Le problème était que, quoiqu'il fît, François Hollande aurait été critiqué soit par ls uns soit les autres.
Pouvait œuvrer en faveur de la mémoire des harkis alors que les parlementaires devant lesquels il parlait les considèrent comme des traitres à la patrie? POuvait il tresser des couronnes à l'œuvre des pieds noirs que les Arabes honnissent car ils les considèrent comme des usurpateurs et des accapareurs?
Le président était pris entre le mareau et l'enclume. Au fond, comme on l'a dit ici même, le mieux serait de développer les relations économiques, recevoir ici chez nous quelques étudiants algériens désireux de se former en France et de continuer à réguler le plus durement l'immigration afin de ne pas renforcer les partis d'extrême droite et surtout la xénophobie. L'année 2013 s'annonce diffcile au plan économique pour la France, il ne faudrait pas y ajouter une crise sociale.
Après tout l'Algérie avec ressources gazières et pétrolières est bien plus riche que la France. Il suffirait de meixu répartir la manne des pétrodollars, créer des emplois et la jeunesse n'aurait plus besoin de se transformer en harragat…
Mais le pouvoir algérien le fera-t-il? La sagesse le lui commanderait pourtant et il ferait l'économie de crises sociales baptisées par la presse occidentale, le printemps arabe…