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Le mythe de la fin du monde, la crédulité des hommes

Le mythe de la fin du monde et la crédulité du genre humain..

Comment admettre tout ce cirque médiatique qui a fait semblant de nous tenir en haleine dans l'attente factice d'une prétendue révolution à l'échelle de tout le cosmos? Comment des rédactions, réputées sérieuses et fiables, se sont elles laissées embarquer dans ce mythe à l'inconsistance si criante? Vendre, vendre, vendre, encore et toujours. On a encouragé cette affligeante crédulité à un point assez inimaginable...

Ernest Renan disait au cours du XIXe siècle que l'humanité était incurablement dupe. Et il avait raison, sauf sur un point: elle ne l'était pas, elle l'est toujours!

Dans le livre biblique des Proverbes, il est dit que le benêt croit tout ce qu'on lui raconte. Il n'a aucun sens critique, il gobe tout ce qu'il entend ou lit (dans la mesure où il sait vraiment lire).

Bien plus tard, MAimonide dans son Guide des égarés lui fait écho en disant que certains croient en l'existence de pays lointains où les mouches sont faites d'or et les fruits des palmiers dattiers d'or, elles aussi.

Ceci nous conduit à parler de la différence entre le mythe et la légende. Le premier n'est pas si inconsistant qu'il y parait à première vue, et il suffit de jeter un œil sur la Philosophie de la mythologie de Schelling pour s'en rendre compte. Mais oui, il y a des mythes fondateurs qui gisent au fondement même de toute l'aventure humaine.

La légende, elle, est d'une autre nature, et poursuit d'autres objectifs, elle constitue une sorte de stade préliminaire menant à l'approche historique proprement dite. Un exemple, nous dit Martin Buber, le Dieu du mythe n'est pas celui de la légende car le premier est placé sur un même pied d'égalité avec les grands hommes, les héros, tandis que la légende se contente de nous servir des récits fabuleux sur sa divinité. C'est ce que la théologie nomme les miracles…

Mais brisons là, au fond peu de gens s'intéressent à l'approche saine et rationnelle du monde et de la vie.

Un dernier point: dans la littérature talmudique on parle fugitivement de la destruction de l'univers après cinq millénaires (shita alfé shana hawé alma we had harib) Mais on n'en pas fait tout un château. Quant à la Bible, elle évoque dans le livre d'Isaïe la fin des temps, qui n'a rien à voir avec le problème qui nous occupe.

C'est l'avènement d'une ère nouvelle,, on passerait du temps à l'éternité, l'humanité serait arrivée au terme de son évolution historique, elle aurait parcour le chemin qui la sépare de son créateur.

Et ce n'est pas pour demain, hélas!

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