Les bons côtés de la colonisation ? Le monde, c’est bien connu, devient un village planétaire. Vous vous souvenez de la petite phrase qui fit florès il y a quelques années, en français (le battement d’ailes d’un papillon au Japon…) en allemand (der Flügelschlag eines Schmetterlinges in Japan… ) et dans tant d’autres langues pour signifier que le moindre événement dans l’une des contrées les plus reculées au monde pouvait entraîner de grandes conséquences à l’autre extrémité de ce même univers. On peut dire que cela s’applique au Mali. Quand on regarde attentivement une carte géographique on relève de suite que ce fameux nord Mal est pris en tenailles entre deux longues frontières désertiques, à l’ouest la Mauritanie et à l’est l’Algérie : une frontière longue, de chaque côté, de près de 1000 km, absolument indéfendable et très malaisée à surveiller, surtout pour l’un des pays les plus pauvres au monde. Il est étonnant que le viol de son intégrité territoriale n’ait pas commencé plus tôt… Mais il est tout aussi significatif que seule la France, l’ancienne puissance mandataire, ait jugé bon d’intervenir pour sauver de la chute une capitale, Bamako et sa population ! Imaginez ce qu’eût été la situation si les islamistes avaient pris la capitale malienne, les répercussions dans le monde entier, cela aurait donné des idées à d’autres islamistes radicaux et l’on aurait eu une véritable guerre avec des milliers de victimes. La France de François Hollande a donc fait un acte de courage et de générosité en intervenant seule dans cette partie du monde… A quoi cela sert il d’être indépendant quand on n’a pas les moyens d’assumer ni de défendre cette indépendance ? A quoi bon avoir un territoire plus grand que la superficie de la France si n’importe qui peut s’y introduire avec armes et bagages, sans tirer un seul coup de fusil ? Et à quoi bon avoir toutes ces unions africaines lorsqu’on n’est pas en mesure d’acheminer en temps et en heure des soldats sur place ? Evidemment, ce couplet pourrait passer pour un éloge de la colonisation, il n’en est rien, en fait. Nous visons simplement à réveiller une prétendue conscience africaine, en espérant qu’elle existe et dans ce cas qu’elle œuvre enfin en faveur du continent. Car, pour le moment, ce sont les Français qui volent au secours d’une Afrique, menacée de toutes parts.
Les bons côtés de la colonisation ?
Le monde, c’est bien connu, devient un village planétaire. Vous vous souvenez de la petite phrase qui fit florès il y a quelques années, en français (le battement d’ailes d’un papillon au Japon…) en allemand (der Flügelschlag eines Schmetterlinges in Japan… ) et dans tant d’autres langues pour signifier que le moindre événement dans l’une des contrées les plus reculées au monde pouvait entraîner de grandes conséquences à l’autre extrémité de ce même univers. On peut dire que cela s’applique au Mali.
Quand on regarde attentivement une carte géographique on relève de suite que ce fameux nord Mal est pris en tenailles entre deux longues frontières désertiques, à l’ouest la Mauritanie et à l’est l’Algérie : une frontière longue, de chaque côté, de près de 1000 km, absolument indéfendable et très malaisée à surveiller, surtout pour l’un des pays les plus pauvres au monde. Il est étonnant que le viol de son intégrité territoriale n’ait pas commencé plus tôt… Mais il est tout aussi significatif que seule la France, l’ancienne puissance mandataire, ait jugé bon d’intervenir pour sauver de la chute une capitale, Bamako et sa population ! Imaginez ce qu’eût été la situation si les islamistes avaient pris la capitale malienne, les répercussions dans le monde entier, cela aurait donné des idées à d’autres islamistes radicaux et l’on aurait eu une véritable guerre avec des milliers de victimes.
La France de François Hollande a donc fait un acte de courage et de générosité en intervenant seule dans cette partie du monde… A quoi cela sert il d’être indépendant quand on n’a pas les moyens d’assumer ni de défendre cette indépendance ? A quoi bon avoir un territoire plus grand que la superficie de la France si n’importe qui peut s’y introduire avec armes et bagages, sans tirer un seul coup de fusil ? Et à quoi bon avoir toutes ces unions africaines lorsqu’on n’est pas en mesure d’acheminer en temps et en heure des soldats sur place ?
Evidemment, ce couplet pourrait passer pour un éloge de la colonisation, il n’en est rien, en fait. Nous visons simplement à réveiller une prétendue conscience africaine, en espérant qu’elle existe et dans ce cas qu’elle œuvre enfin en faveur du continent.
Car, pour le moment, ce sont les Français qui volent au secours d’une Afrique, menacée de toutes parts.