Les otages du Sahel seront ils libérés par la force ?
La diplomatie française a su coupler deux objectifs différents mais qui, prolongés au bout de leur logique individuelle, finissent par se rejoindre : sauvegarder la souveraineté du Mali sur son territoire et libérer les otages détenus à l’extrême nord de ce même territoire. La première phase de l’opération vient de s’achever et commence désormais , dans le plus grand secret, la seconde phase qui consiste à encercler les fuyards d’AQMI dont l’un des chefs a été capturé il y a quelques jours, signe que certains alliés locaux de la nébuleuse terroriste ont fini par raviser et changer de camp. Il faut les coincer entre le marteau de l’armée française et l’enclume de l’armée algérienne…
Il y a deux fers au feu : on bombarde intensément les montagnes et les grottes où se sont réfugiés les terroristes, d’une part, mais d’autre part, on tente d’approcher les ravisseurs par l’intermédiaire de religieux maliens ou mauritaniens pour leur faire entendre raison et leur mettre en main le marché suivant : s’ils rendent leurs otages vivants, ils resteront en vie, sinon ils ne vivront plus.
Cette nouvelle attitude a des accents israéliens, Israël qui fut le tout premier Etat à combattre le terrorisme avec succès.
Que vont faire les terroristes qui n’ont engrangé que des défaites ces dernières semaines… Ils ont échoué à Ain Amenas, échoué au Mali d’où ils ont dû évacuer toutes les villes désertées par l’armée malienne en déroute, leurs dépôts d’armes et de munitions ont été détruits et la population leur est devenue hostile… La sagesse commanderait de se retirer et de cesser leur coupable industrie, mais avez vous déjà entendu parler d’un terroriste sage ?