Les émeutes des immigrés des banlieues de Stockholm : un problème à l’échelle de l’Europe ?
Cela donne une fâcheuse impression de déjà vu : les émeutes qui se déroulent en Suède pour la sixième nuit consécutive montrent aux yeux de tous que le problème par l’immigration massive de populations africaines et non européennes n’est guère soluble. On vient d’entendre à la télévision des citoyens suédois, pourtant peu suspects de racisme ou d’islamophobie, reconnaître l’échec de la politique libérale pratiquée depuis des lustres par leur gouvernement.. J’ai dit une impression de déjà vu car je pense à l’état d’urgence proclamé par l’Assemblée nationale française du temps de Dominique de Villepin lorsque les banlieues furent embrasées par d’incroyables vagues de violence : tout fut brûlé, les écoles, les équipements collectifs, bref tout ce qui avait été fait pour aider ces populations immigrées fut détruit… Pourquoi ? Il est difficile de répondre à ces questions. Mais on peut analyser l’arrière-plan sociologique de toutes ces émeutes. Au fond, les nouveaux arrivés sous estiment les difficultés de l’intégration et lorsque la socio-culture à laquelle ils veulent s’assimiler leur demande certains sacrifices, ils réalisent qu’ils ne peuvent pas y consentir et pour manifester cette impuissance ils détruisent tout ce qui la symbolise à leurs yeux. Que doivent faire alors les pays d’accueil ? Soit faire comme si de rien n’était, soit prendre le taureau par les cornes et n’admettre sur le sol national qu’une immigration choisie. L’intégration fait penser à l’amour, il faut être deux, sinon cela ne marche guère. Or, il y a dans ces populations immigrées des valeurs et des mentalités hélas inconciliables avec les codes européens qui sont irrigués par d’autres valeurs… Il faut le savoir et en tenir les compte, c’est-à-dire en tirer les conséquences. Ce n’est pas de la xénophobie, il y a des gens qui veulent vraiment s’assimiler et se plier à nos valeurs. Le dentiste qui me soigné depuis des années a toujours reçu dans son cabinet de jeunes beurettes qui entreprennent des études pour devenir elles aussi dentistes. Hormis leurs prénoms, elles sont parfaitement assimilées et la socio-culture ne souffre guère de leur présence. Bien au contraire. Il faut sonner l’alerte car si même un pays aussi libéral, aussi accueillant que la Suède change de politique, c’est que le problème n’est pas imaginaire et que les difficultés sont réelles… L’avenir proche nous dira si l’Europe doit continuer à s’ouvrir ou, au contraire, stopper l’immigration