La Syrie, un conflit oublié ?
Les nouvelles récentes du conflit intérieur syrien ne sont pas rassurantes. On ne s’achemine pas vers un règlement pacifique et on ne parle même plus de la conférence dite Genève bis. Elle est envoyée aux calendes grecques. Les puissances occidentales ont alarmées par les dissensions internes qui secouent gravement les rangs de la rébellion, notamment les affrontements sanglants entre les djihadistes d’al-nosra et l’ASL, soutenues par les USE et l’UE. Pendant ce temps là, les forces du pouvoir mènent une politique de la terre brûlée, ne laissant que ruines et désolation après leur passage. Est ce que quelque chose se prépare en secret ? Existe-t-il des pourparlers secrets au moment où nous écrivons ? Assisterons nous à un changement de la politique iranienne en Syrie, à la faveur d’une succession au président Ahmaninedjad ? Tout ceci reste très hypothétique. Et si l’on élargit le canevas et que l’on pose un regard sur l’Egypte et le Turquie voisines, on se prend la tête entre les mains, tant cette région du monde est compliquée et imprévisible. Pour accroître notre désarroi, l’actuel Premier Ministre turc qui a fort à faire chez lui, suite aux troubles du parce Gesi et de la place Taksim a récemment en cause des forces obscures opérant à l’extérieur et qui se seraient juré d’en découdre avec son régime… Il n’est vraiment pas sûr que cette méthode dite «complotiste» soit la bonne pour sortir de la crise que traverse le pays. Il faut espérer que les forces de paix et de stabilité finissent par triompher du malaise ambiant.