Oui, Marseilles est-elle encore aujourd'hui une ville fançaise comme les autres?
La question se pose légitimement lorsqu'on prend connaissance d'une certaine réalité, de plus en plus dénoncée par des acteurs présents in situ. Ce matin, on pouvait écouter les déclarations très marseillaises du député PS Patrick Menucci, celui là même qui défendait les thèses de Ségolène Royal avant de se choisir des références plus obligeantes aujourd'hui. Il a dit deschoses justes et intéressantes mais il n'a pas vraiment répondu aux questions posées par le journaliste. Pourquoi?
Parce que Marseille est devenue une ville en déshérence, une ville où la population immigrée n'est pas vraiment intégrée où la vie est certes belle grâce à la mer et au ciel bleu mais où beaucoup de gens vivent avec un salaire minum très bas ou des minima sociaux. Il y a aussi à Marseille une insécurité très grande: depuis le début de l'année, on dénombre pas moins d'une dizaine de meurtres par armes à feu sur la voie publique en raison d'une lutte à mort de trfaic de drogue. Tout à l'heure, sur BFM TV le journaliste a repris les déclarations de certains bons marseillais, français de souche, qui se plaignent de ne plus se sentir chez eux, d'être envahis par des populations étrangères, bref, si on les comprend bien la canebière de Marcel Pagnol a vécu.
Il faut prendre garde, il ne faut pas abandonner une telle ville à ce triste sort, il suffit de voir les progrès du FN sur place pour comprendre que la population française en a assez de ce sentiment de malvivre et de malêtre. D'après le dernier sondage en date, ce serait le parti de MArine Le Pen qui se classeraits econd s'il y avait des élections aujourd'hui. Or, les élections muicipales auront lieu dans quelques mois et il est peut être un peu tard pour changer les choses.
Dans des affaires comme celles-ci, il faut remiser l'idéologie au magasin des accessoires et écouter les cris d'une population qui souffre.