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Le Caire brûle-t-il?

Pui, l'Egypte donne l'impression de sombrer, mais les généraux tiennent le coup et ne cèdent pas. Le pouvoir a toujours été entre les mains des militairs et la chute du président Moubarak fut une erreur ou, à tput le moins, un fait prématuré. L'Egypte n'était pas prête pour passer des mains d'un régime autoritaire à un autre régime islmaiste. Toujours l'autoritarisme mais d'une autre couleur.

Le nombre de morts est accablant, mais les militaires et la majorité de la population se disent que c'est hélas le prix à payer pour rétablir l'ordre et pour que l'Egypte redevienne un pays calme.

L'armée et les frères musulmans sont ent rain de constater qu'il n y aura plus jamais de terrain d'entnte entre eux. Je le refis encore une fois: du lieu secret où il a été transféré, le vieux Raïs qui a nommé tous les généraux en ces trente dernières années, doit regarder ce spectacle avec un mélange d'amertume et de satsfaction. Lui seul a pu régner en maître absolu sur les bords du Nil, connaissant fort bien ce pays qui l'a vu naître et dont il a su rassembler les forces comme personne avant lui.

Mohammed Morsi ne rviendra plus jamais au pouvoir et il est prévisible que les généraux lui intenteront, par une justice aux ordres, un certain nombre d'accusations qui se traduiront par un certain nombre d'annnées de prison. Du coup, les condamnations pluevront et son casier judidiciare l'empêchera de candidater une nouvelle fois...

Un dernier mot: les riverains des places occupées par les pro Morsi ainsi que les acteurs de la vie économique ne supposrtaient plus ce qui s'apprenatit à une véritable paralysie de la vie ésociele et économique: comment sirculer dans les rues de la capitale égyptienne dans un tel désordre qui commençait à trop durer? Il fallait y mettre un terme. Or, les Frères musulmans ne faisaient pas le poids face à l'armée, unique détentrice du pouvoir depuis le début des années cinquante: on ne change pas comme cela un état de faits qui dure depuis des décennies.

Le seule risque qui pourrait menacer cette reprise en maixn est un mouvement dissident au sein de l'armée, mais le jeune généralisme al-Sissi veille: il s'est déjà assuré de la persnne de certains commandants d'unités, sensibles aux appels de Mohammed Morsi. Et surtout, sa position de chef d'état mjaor et de ministre de la défense lui donnent la haute main sur l'armée, seule force oranisée et discplinée du pays.

L'ordre régnera sous peu (ba'ad qalil) sur les bords du Nil. Mais il faut absolument arrêter l'ffusion de sang.

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