Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Titre de la noteLe disocurs du ministre syrien des affaires étrangères devant l’ONU

Le disocurs du ministre syrien des affaires étrangères devant l’ONU

Le régime syrien, sauvé in extremis, reprend courage et se livrer à la face du monde sa propre version de ce qui se passe chez lui. Ainsi, selon le ministre des affaires étrangères Oualid Mouallem, ce n’est pas une guerre civile qui fait rage en Syrie mais un courageux régime, le sien, qui se bat avec une grande énergie contre le terrorisme international. Et le ministre d’en conclure que son pays et le régime de Bachar sont victimes d’agressions caractérisées de la part de ces groupes qui ont d’ailleurs fait allégeance à al Quaïda.. Il ajoute que les pays du monde libre, les démocraties occidentales devraient lui venir en iade dans cette lutte sans merci que la Syrie livre aux avants- postes de la civilisation… On croit rêver.

Mais le ministre ne s’arrête pas là. Il pointe les contradiction des puissances européennes qui, d’un côté, exigent la destruction des armes chimiques, et de l’autre en livrent aux rebelles qui s’en servent contre d’innocentes populations civiles. On n’avait encore jamais entendu de tels propos. Les Occidentaux ne livrent aucune arme chimique aux insurgés, ils hésitent même à leur livrer des armes létales classiques, comment les fourniraient ils en gaz asphyxiants ?

Grâce aux Russes, Bachar s’en tire sans une égratignure (Le journal Le Monde). En raison de l’impéritie du Pr Obama Bachar peut dormir en paix et projeter des plans pour venir à bout de la rébellion.. le discours du ministre Mouallem marque un tournant et d’ailleurs Bacahr se permet même de dire qui doit siéger dans la conférence internationale prévue en novembre à Genève. Mais à mon avis, elle n’aura pas lieu car les insurgés ne prendront jamais place à la même table que Bachar ou ses représentants.

C’est incroyable, mais cela dure depuis plus de deux ans. On peut même envisager une sorte de pourrissement de la situation avec, en bout de course, une sorte de partition de fait. Il n’est plus du tout sûr que le régime va s’effondrer, le soutien des Russes y est pour beaucoup. Et puis, il y a les divisions des insurgés, la montée en puissance des islamistes qui change tout. Ces groupes n’ont aucun sens de ce que sont les media ont ruiné leur crédibilité en se ralliant publiquement à al quaida et en rejetant toute tutelle du Conseil national  de la résistance.

Ainsi va le monde…

Les commentaires sont fermés.