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Mais quelle mouche a piqué François Fillon?

Mais quelle mouche a bien pu piquer François Fillon ?

Après, on se demandera d’où vient la désaffection qui frappe la politique depuis tant de décennies ? On se demandera aussi pourquoi un nombre de plus en plus d’électeurs refusent d’accomplir leur devoir électoral ? La réponse est là, sous nos yeux : le combat politique a changé de nature avec l’active complicité de la presse qui en fait ses choux gras.

Le dernier exemple de ce qu’il ne faut pas faire nous est livré par l’ancien Premier Ministre Fillon Fillon qui rue dans les brancards et pense pouvoir supplanter son ancien patron en tirant sur lui à boulets rouges dans la presse. Hier soir, le journaliste de Valeurs Actuelles qui l’a interviewé a révélé des détails un peu gênants. M. Fillon aurait sollicité la direction de cet hebdomadaire afin de faire la couverture d’un prochain numéro. Il fait l’interview, mais sans révéler qu’il faisait coup double et quil avait déjà dit des choses au JDD… Ce qu’apprenant, Valeurs Actuelles décide en quelque sorte de se venger et de révéler ce que les journalistes nomment le OFF, c’est-à-dire ce qui a été dit sous couvert de la confidentialité…

Je parle ici de François Fillon même si j’ai pour cet homme un certain respect mais il y en a d’autres, beaucoup d’autres qui placent le combat des egos devant le combat d’idées. En règle générale, les hommes politiques nous déçoivent car ils se battent plus pour leur situation personnelle que pour les idées qu’ils exposent le jour de leur campagne électorale. Un certain cynisme s’est emparé des hommes politiques qui considèrent que nous évoluons dans un monde sauvage où la seule valeur qui est celle-ci : se faire élire et profiter de tant d’avantages. Une telle mentalité nous conduira tout droit au fascisme.

Une autre catégorie de politiques nous a tous déçus, il s’agit de ces prétendus écologistes qui voulaient faire de la politique autrement et qui s’accrochent à leurs demi maroquins, avalent toutes les couleuvres possibles et imaginables, mais restent au pouvoir tant les places sont bonnes. Je me surprends moi-même en écrivant ce que j’écris, mais comment en serait-il autrement ?

Voyez ces personnes à l’allure de concierges de banlieues, ces élus à l’allure de commis de coiffeurs qui ne rêvent que d’une chose : être sur les plateaux de télévision, sur les radios, dans les journaux, etc…

C’est probablement ce triste constat qui a poussé François Fillon a descendre ainsi dans l’arène. C’est regrettable. Cela le dessert et cela compromet la politique.

Mais d’un autre côté, aurait il des chances d’aboutir s’il n’agissait pas de la sorte ?  La nature humaine étant ce qu’elle est, on ne la changera pas. Or, ce sont des hommes et des femmes qui font de la politique…

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