A travers l’Irak, c’est tout le Moyen Orient qui est menacé…
C’est ce que l’on récolte après la politique à courte vue de Nouri al-Maliki qui a mené une politique de ségrégation à l’égard des sunnites lesquels se sont sentis rejetés et ont ouvert leurs bras et les portes de leurs villes aux membre d’al-Quaida. Le résultat est là sous nos yeux : ce n’est ni la stratégie ni la bravoure des terroristes islamistes qui expliquent leur avancée foudroyante, mais la volonté des populations sunnites locales de secouer le joug du chiite al-Maliki. Certes, la majorité chiite a souffert le martyre sous Saddam, mais aujourd’hui il est parfaitement suicidaire de les rejeter. La preuve, les villes d’Irak qui tombent les unes après les autres, au point que certains quartiers du nord de Bagdad sont déjà menacés. Or, si les terroristes peuvent compter sur l’aide des populations sunnites locales, alors les carottes sont cuites.
Ce qui est grave ; ce sont les répercussions sur l’ensemble de la région. C’est si grave que même l’Arabie Saoudite ne sera pas épargnée. Quant à la Syrie, Bachar bientôt faire figure de héros de la démocratie et de muraille contre l’intégrisme. Quel retournement de situation
Et pendant ce temps, Obama, qui n’a rien vu venir, s’interroge et p !se le pour et le contre pour agir ou laisser mettre al-Maliki à genoux. Mais l’Iran veille et s’il intervient pour sauver les chiites, l’Arabie ne le permettra pas.……