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Le cas Sarkozy et la justice

Le cas Sarjozy et la justice

Vous connaissez la France et les Français: ce sont des spécialistes de l'exception à la règle. Tous professent l'égalité universelle des citoyens devant la loi, mais tous admettent de multiples exceptions. C'est exactement ce qui vient de se passer avec cette saga politico-judiciaire de ces derniers jours.

Je commencerai par dire ce qu'un homme aussi pénétrant que Winston Churchill avait dit au jusiet de la justice: dès qu'un homme a conscience que la justice est absente ou qu'elle tourne délibérément le dos à l'éuité, les poignards sortent de leur gaîne.. En termes imagés, c'est ce qui se passe aujourd'hui.

Certes, l'institution judiciaire est ) placer au-dessus de tout, mais les juges le sont ils aussi? Les juges sont ils des citoyens comme les autres, avec des préférences politiques, des demandes socio-économiques à faire valoir où doivent ils, au contraire, dans l'exercice de leurs fonctions, être des âmes désincarnées, rendant la justice en pensant aux réalités éthériques du monde supérieur de la vérité. En somme, si l'on voulait cela, il faudrait admettre un nouveau dogme, celui de l'infaillibilité judiciaire.

Et ce n'est pas faire injure aux magistrats de ce pays et d'ailleurs, que de dire que nous en sommes loin. Le cas Sarkozy n'est pas un cas comme les autres, de même que trois bouts d'étoffe de couleur, respectivement, bleure blanche et rrouge ne forment pas le drapeau tricolore pour lequel des millions d'hommes sont morts ou se sont battus… C'est un SYMBOLE. Et on ne touche pas aux symboles. En clair, un ancien président de la République n'est pas un justiciable comme les autres, la preuve c'est qu'après son mandat, il continue à bénéficier d'un bureau avec des fonctionnaires pour son secrétariat, d'une voiture avec chauffeur et gardes du corps.

Les Français sont les donc les rois de l'exception à la règle, et pourtant ils adirent les règles. Cela vient de René Descartes.

Jamais les juges n'auraient dû demander aux policiers d'interroger NS pendant 14 heures, jamais on n'auraiut dû lui signifier sa mise en examen peu avant trois heures du matin. Jamais les autorités n'auraient dû parler publiquement de dossier.

Pourtant, c'est tout le contraire qui a été fait. Et désormais le feuilleton de l'été sera formé par cette affaire. Tous les amis juristes que j'ai consultés, de droite comme de gauche, retiennent que le dossier contre NS ne contient pas de preuves tranchantes et que cette mise en examen risque fort d'être annule.

Alors, pourquoi toute ce tintamarre? La France y a perdu de sa dignité. Il faut faire très attention car cette affaire a créé un précédent dont j'espère que personne n'osera se prévaloir lors d'une alternance.

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