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Contre l'Etat islmaique l'ONU sort de sa torpeur

Contre l’Etat islamique le Conseil de sécurité sort de sa torpeur

Hier, le conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité une résolution mettant au ban l’Etat islamique et dénonçant nommément ceux qui le financent, l’arment et le soutiennent de quelque façon que ce soit. Et pour la première, six personnalités sont citées nommément.

Quelle célérité ! Mais aussi deux poids et deux mesures…

Quelle est la différence entre l’Etat islamique d’Irak et le Hamas de Gaza ? Ce sont deux émanations d’une seule et même hydre. Comment se fait-il que l’on vote le démantèlement et le désarmement de l’un et pas de l’autre ? Comment se fait-il que l’on arme et surarme les Kurdes contre les islamistes d’Irak alors que Tsahal qui lutte contre eux est continuellement accusé de crimes de guerre dans Gaza ?

Il est vrai que cette fois ci le monde entier a enfin compris ce que représentent ces gens qui enterrent leurs prisonniers vivants, kidnappent des femmes et des jeunes filles qu’ils vendent comme esclaves sexuels… Et aussi comme ces pauvres victimes, abandonnées de tous, sont chrétiennes ou yezidis, alors l’opinion internationale, sensible à de terribles images de souffrances et d’atrocités, manifeste son indignation.

J’apprends que l’Europe, elle aussi, bouge et entend neutraliser le Hamas à Gaza en favorisant le retour des hommes d’Abbas à Gaza et en contrôlant les marchandises transitant par les points de passage. Certes, il faut reconstruire Gaza et offrir à ses habitants qui sont loin d’être tous des terroristes des perspectives de paix et de prospérité.

Mais si l’on veut que ce ne soient plus des vœux pieux, il faut contrôler strictement l’usage fait des milliards de dollars dévolus à le reconstruction de cette bande côtière dont même l’Egypte ne veut plus tant la situation y est instable, voire dangereuse.

Il faut alléger le blocus de Gaza et les Israéliens en sont conscients mais pas au point de mettre en danger la sécurité de l’Etat hébreu. Le retour des hommes du Fath à Gaza devrait faciliter les choses. Les gens de Ramallah sont rentrés dans le rang, ils goûtent jour après aux fruits de la paix et de la prospérité. L’idée de se battre ou de commettre des actes terroristes n’effleurent qu’une infime partie de la population.

Sortir Gaza du marasme économique et de la tentation accrue d’un terrorisme aveugle est une chance unique qui ne se représentera plus. Si on arrive à déboucher un coin de ciel bleu, peut-être que la solution du conflit israélo-palestinien sera au bout de la route. Aujourd’hui, toutes les parties se rendent compte que la spirale  agression-destruction-reconstruction n’a aucun sens. La voie choisie par le Hamas s’est fracassée sur la réaction de Tsahal. Qu’il le veuille ou non, le Hamas est très éprouvé et ce ne sont pas quelques roquettes tirées de ci de là, comme un dernier baroud d’honneur, qui y changeront quelque chose.

La parole est désormais aux diplomates. Mais je reviens sur l’exemple de l’ONU dont le conseil de sécurité vient de voter à l’unanimité (incroyable : lo yéouman ki yesouppar !) une résolution contre les terroristes islamistes.

Et pourquoi ne pas en faire autant avec le Hamas qui a attaqué Israël et qui s’est réfugié derrière sa propre population civiles pour lancer ses roquettes ?

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