L’ »volution, lente mais progressive de l’Iran
Deux faits semblent indiquer que le président iranien Rouhani a enfin compris qu’il réinsérer son pays dans le concert des nations civilisées et faire un plus attention à la démocratie dans son pays.
Je pense à l’envoi de forces spéciales iraniennes combattre les islamistes aux côtés des Kurdes et avec le soutien logistique des Américains. C’est une alliance objective : quand on a les mêmes ennemis, on se retrouve du même côté de la barrière. C’est un fait. Certes, à Téhéran, il y a encore et toujours les enragés de l’anti américanisme qui ont la bave aux lèvres d’ès que le mot USA est prononcé mais il y aussi la réalité et le danger que représente l’Etat islamique.
Le second fait est le discours prononcé par le président Rouhani devant une assemblée de Mollahs au cours duquel il explique à son auditoire qu’il faut relâcher le contrôle imposé aux internautes de son pays et à la jeunesse en général.
L’Iranien a expliqué à son auditoire qu’aujourd’hui, on ne pouvait plus vivre sans l’internet. On ne peut, avait il dit, même pas devenir étudiant, entreprendre des études sérieuses, sans participation à la toile mondiale. Il faut dire que le clan conservateur qui contrôle la justice avait fait arrêter une bande de jeunes qui avaient diffusé sur la toile des documents jugés peu conformes à la loi islamique.
Je trouve que ces deux initiatives sont encourageantes et vont dans le bon sens.
Cependant, les USA ont aggrava certaines sanctions économiques contre l’Iran car les Mollahs continuent de se moquer du monde en faisant traîner en longueur les négociations sur le programme nucléaire. La meilleure façon de les faire bouger est de les sanctionner un peu plus durement. Certes, cela affaiblit le camp progressiste, mais les méandres de la politique internationale sont assez impénétrables.
Mais que les Iraniens se retrouvent aux côtés des Américains et de Bacahr el Assad pour combattre le même ennemi : qui l’aurait prédit ?