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Fr. Hollande: dissolution ou démission?

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C’est la dissolution ou la démission…

 

 

 

Pour François Hollande, l’avenir est placé sous le signe de la lettre De, c’est  la dissolution ou la démission. Comment cet homme en est il arrivé là ? Comment a t il fait pour tout gâcher, sa vie personnelle, son pouvoir, son renom et sa réputation ? La situation est dramatique. Alors qu’au sommet de l’OTAN à Newcastle on parle de l’avenir de l’Europe, de la paix et de la guerre, François Hollnnde, a dû, la voix blanche et la mine défaite, s’expliquer sur des descriptions de sa vie intime .. On a vraiment changé d’époque et de république ! Le général de Gaulle a dû se retourner dans sa tombe et François Mitterrand aussi.

 

 

 

Tout le pays demande une réaction vive, un électrochoc. Qu’il le veuille ou non, Hollande a le choix entre deux choses : soit dissoudre, soit partir. Comprenez bien : hier, une journaliste lui a posé clairement la question : comptez vous rester jusqu’en 2017 ? La voie blanche, il a répondu qu’il resterait à son poste.

 


Soit, la constitution le lui permet, mais dans quel état et sous quelles conditions ? Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la gauche a dû balayer devant sa porte avec la démission de l’éphémère secrétaire d’Etat au commerce extérieur. Et voici qu’un récent sondage nous apprend que Marine Le Pen triompherait au second tour de la présidentielle si elle se trouvait face à Hollande. C’est absolument inouï.

 

 

 

F. Hollande doit bien réfléchir. Ou il prend une sage décision pour l’avenir de son pays et la sauvegarde de son camp ou il s’entête et il risque la catastrophe. Nous avons de la peine en voyant que c’est une femme qui lui a porté ce coup mortel après avoir partagé sa vie durant un peu plus de dix ans. Mais il ne faut jamais bafouer une femme ou une compagne publiquement. Surtout lorsqu’il s’agit d’une journaliste qui a été au contact de tant d’hommes politiques. La manière dont elle a conduit son affaire est d’une maestria très grande : un secret absolu puisque même les services de l’Etat, chargés de veiller sur la sécurité intérieure, n’en ont rien su, un plan médias parfait puisque Paris-Match en a publié les bonnes feuilles sans éveiller l’attention et M. Hollande qui découvre cette bombe après son énorme déflagration. Quel manque de professionnalisme !

 

 

 

Quels enseignements tirer de cette triste affaire ? En tout premier lieu, il est temps de moraliser la vie politique, il est grand temps de réinstaller la vertu du bien général au lieu de l’intérêt particulier. On ne veut plus d’hommes politiques qui érigent le cynisme en méthode de gouvernement et en façon d’être. Il ne faut plus admettre que ceux qui nous gouernent peuvent user de tous les moyens pour aboutir et parvenir à leurs fins.

 

 

 

On peut aussi considérer que c’est une fatalité cruelle qui s’est abattue sur la gauche et sur son leader qui se targuait d’être un président normal, lui qui écrivait dans un livre avec Edwy Plenel (en 2006) qu’à mi mandat, il fallait procéder à une vérification pour voir si le pays adhérait toujours à son leader…  Et les journalistes présents d’enfoncer le clou en disant que l’auteur devrait conformer ses actes à ses paroles.

 

 

 

Même s’il restait jusqu’en 2017, Fr. Hollande ne pourra pas envisager de se représenter. Même le PS s’y opposera. Que va t il se passer ? Les jours qui viennent seront décisifs. Est ce que l’assemblée nationale va accorder sa confiance au nouveau gouvernement ? Je l’ignore. Mais si ce n’était pas le cas, on irait immédiatement vers la dissolution qui sauvera en fin de compte le chef de l’Etat.

Mais la suite n’est pas sans danger. En cas de dissolution, quasi incontournable, la droite et le FN reviendraient à l’Assemblée avec plus de 450 députés, et le PS pas plus de 40. Le président sera contraint de faire venir un Premier Ministre de droite : mais que se passera t il si cette nouvelle majorité ne voulait pas gouverner avec Fr. Hollande ?

 

 

 

Ce serait la crise institutionnelle dont personne ne veut. Et dans ce cas, le président ne peut plus dissoudre car c’est le peuple qu’il désavouerait par un tel geste ? Se poserait alors de nouveau la question de la démission…

 

 

 

Le peuple français est un peuple sage et de bonne expérience. Il saura trouver la bonne solution pour éviter la crise constitutionnelle.

 

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