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  • Qui a écrit la Bible?

    Conférence à la mairie du XVIe arrondissement

                                          le mardi 30 septembre 2014

     

    Qui a écrit la Bible ? entre la position traditionnelle et l’enquête historique :

     

     A) La position traditionnelle parle du don divin, de la Révélation, d’une capacité prophétique.

    D- se révèle à son messager et lui dicte son message. Comme c’est le cas pour la Bible hébraïque et pour les Evangiles

    En règle générale, pour étayer cette thèse, l’exégèse traditionnelle se charge de résoudre à sa manière les contradictions opposant ceertains passages scriptuaires les uns aux autres.

    On parle aussi de l’inerrance prophétique ; l’impossibilité pour le prophète de se tromper.

    Il y a aussi la volonté d’affirmation d’affirmer le caractère irréductible de la foi et de la Révélation à quelque chose d’un autre ordre. La parole divine est incomparable, mais un problème se pose, celui de la transcendance. Comment imaginer que la parole divine se soit adressée aux hommes sans utiliser un medium quec es derniers comprennent ?

     

    Donc, s’il y a Révélation, il faut qu’elle soit perceptible par des êtres de chair et de sang. Il faut donc un support , un canal permettant d’accéder aux humains. Du coup, le verbe divin qui est d’une infinie richesse de sens, d’une infinie polysémie PERD de sa force lorsqu’il arrive dans l’esprit des humains

     

    Après ces considérations sur le langage, il faut souligner que même un penseur évangélique comme Johan Goerg Hamann pensait qu’en disant que D- avait créé l’homme,, la Bible signifie qu’il l’a doté de la faculté du langage, donc de nommer les choses et de se nommer lui-même. Or, dans la Bible, c’est le verbe créateur qui provoque la venue du monde à l’être.

    Comment résumer la position traditionnaliste ? La révélation divine investit l’esprit d’un homme, élué et choisi par D et lui communique les vérités révélées : c’est ainsi que D- parle à travers cet homme qui sert de relais et de transmetteur. C’est le cas de Moïse, ce fut aussi le cas de Jésus. Quant aux problèmes exégétiques ou historiques soulevés par cette thèse, l’exégèse permet de les résoudre tant bien que mal..

    N’oublions pas que la Bible a une lecture théologique de l’Histoire. Ce qui l’interesse, ce ne sont pas les événements en soi, ni comment ils se sont produits, mais les leçons morales et religieuses qu’on doit en tirer. Les récits ou légendes des patriarches en sont un bon exemple.

    On a affaire à une histoire du salut (Heilgeschichte)

    Dans la littérature talmudique (TB Baba Batra fol 14a on attribue à Moïse la rédaction du Pentateuque et aussi du livre de Job. A l’exception des versets relatant sa mort. Le problème se posait donc déjà dans l’Antiquité hébraïque.

     

    Il y a constamment une intention, un dessein divin qui gouverne l’histoire d’Israël qui est plus providentielle que miraculeuse.

     

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  • TitrLes mesures économiques du gouvernement de Fr Hollande seront elles efficaces ?e de la note

    Les mesures économiques du gouvernement de Fr Hollande seront elles efficaces ?

    C’est vraiment la question du jour, celle que tout le monde se pose : a t il raison, le gouvernement, de s’en prendre ainsi à la politique familiale, en réduisant la durée du congé parental et la prime donnée à l’occasion d’une nouvelle naissance ? Déjà, les associations familiales sont vent debout et dénoncent de telles mesures. Le problème est que ce gouvernement comme tous les précédents refuse, par impuissance ou découragement, de s’attaquer aux fraudes massives tant dans les hôpitaux que dans l’offre des allocations familiales, l’aide au logement e autres. En portant le fer là où il faudrait, la République économiserait des milliards au lieu de faire des économies de bouts de chandelles. En sauvant quelques centaines de millions, le gouvernement ne fera que grossir les rangs des mécontents qui s’exprimeront encore plus durement lors des prochaines consultations électorales. Alors que faire ?

    On ne se lassera pas de le répéter : il faut un vrai choc, une mesure révolutionnaire qui frappe les esprits et force la France à reprendre confiance en elle-même. Aujourd’hui, chacun sait que le gouvernement ne peut plus rien, que la majorité actuelle à l’Assemblée ne correspond plus au pays profond et que l’exécutif se contente de faire du sur place. Le léger frémissement de l’opinion publique en faveur du président actuel ne renvoie qu’à un sursaut patriotique dû à l’entrée en guerre du pays contre l’Etat Islamique. Mais cela ne durera pas et ne concerne que le président comme chef des armées : le peuple est satisfait de voir que l’on combat un ennemi commun. Mais pour tout le reste, rien n’a changé.

    Avez vous vu les prévisions de l’UNEDIC pour le chômage dans l’année en cours et l’année suivante ? C’est désespérant. Et on perd du temps, alors que seule une dissolution de l’Assemblée pourrait donner une impulsion nouvelle au pays. Dans les semaines à venir, les décisions impopulaires vont se multiplier, et les députés PS ne voteront pas le budget dans sa forme originelle. Ils voudront aller au bout de leur logique : ils ne peuvent harceler le gouvernement et lorsqu’il s’agit d’un point crucial, se rétracter et se coucher : ils perdraient, ces députés frondeurs, toute crédibilité..

    On dit de François Hollande que ces dix années passées à la tête du PS ont fait de lui un redoutable manœuvrier, faute de quoi il n’aurait pas survécu. Peut-être a t il, vers novembre décembre, écrit dans son agenda secret la dissolution de l’Assemblée… Dans ce cas, il se soumettra à une cohabitation qui durera jusqu’en 2017. Pendant ce temps là, il pourra se refaire une santé politique et se présenter en 2017 en disant qu’il n’est pour rien dans les difficultés des Français puisqu’un gouvernement de droite, voulu par eux, a géré le pays. Alors que lui, homme de gauche, veut appliquer une autre politique…

    Mais voilà, c’est beau sur le papier. Dans le réel, il en ira autrement. Pour François Hollande, 2017 constitue un rivage inabordable sauf coup du destin.

    Mais en politique, qui croit au miracle ?

  • La défaite socialiste aux élections sénatoriales

     

    L’échec du PS aux élections sénatorailes

     

     

     

    Depuis six mois, le gouvernement de François Hollande collectionne les défaites électorales. Le Sénat sera la première grande institution à repasser à droite. Jean-Pierre Raffarin vient de dire sur BFM TV que cela commence à devenir très inquiétant pour François Hollande car ces élections, même si elles sont indirectes, marquent un trouble des forces vives de la nation. Presque partout le PS est rejeté et plus grave encore, la situation est si dégradée que deux membres du FN ont été élus sénateurs… Le président de la République ne peut pas se contenter de dire que les institutions le protègent et qu’il restera jusqu’au bout de son mandat. Je ne suis pas spécialiste de la Constitution, mais il faut tout de même faire quelque chose s’il décide de rester jusqu’au bout. D’ailleurs, l’entrée en lice de Nicolas Sarkozy va sérieusement compliquer les deux années à venir : le peuple le supportera t il ? Franchement, j’en doute, surtout qu’aucune éclaircie économique n’est en vue.

     

     

     

    L’engagement militaire de la France au Proche Orient, les menaces pesant sur elle depuis la décapitation de ce pauvre et innocent gui de montagne, tous ceci pourrait mener vers une union nationale, signe avant coureur d’un futur gouvernement d’union nationale. Certes, la dissolution sera un préalable nécessaire et Fr/ Hollande sait que plus de 400 députes de droite afflueront à l’Assemblée, réduisant les représentants de son parti à la portion congrue : pas plus de 50 députés !

     

     

     

    S’il agissait dans ce sens, Fr. Hollande sauverait la suite de son quinquennat mais annihilerait toute chance d’être désigné par son parti pour 2017. Mais franchement, qui pense aujourd’hui, sauf miraculeux retournement de situation, que le PS désignerait l’actuel président pour le représenter en 2017 ?

     

     

     

    Pourtant, c’est une idée dans les milieux du pouvoir. Cette succession d’élections qui divisent le pays en profondeur, est une véritable calamité= il va y avoir les régionales qui seront négatives pour le pouvoir et moins de deux après elles, les élections présidentielles… Que faire ?

     

     

     

    Il est urgent de mettre en route une réforme de la Constitution, l’esprit de celle de 1958, au moment où l’instabilité était la règle, n’est plus adapté à ce que vivent les Français aujourd’hui.

     

     

     

    L’élection remarquée de deux sénateurs, issus du sud de la France, est un coup de semonce. Ce n’est pas un hasard si même de grands électeurs, non affiliés au FN, ont apporté leurs suffrages à ces deux candidats du FN. Le pouvoir commettrait une lourde erreur en faisant le gros dos. Tous ces avertissements adressés au pouvoir, de façon si régulière, devraient être pris en compte. Si rien ne bouge, c’est un risque d’explosion qui menace. Et de cela personne ne veut.

     

     

     

    Encore faut il que l’on instaure enfin ce grand changement dont le pays a besoin. Sinon, c’est Marine…