Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Manuel Valls recevra t il la confiance?

    Que va t il se passer ce jour à l'Assemblée nationale française?

    D'après la majorité des commentateurs, la confiance au premier ministre Manuel Valls sera votée mais avec une somme de voix assez réduite. Ce qui permettra à l'opposition de dire  que le gouvernement n'a plus de majorité pour gouverner.

    Les frondeurs, comme on les appelle, iront ils jusqu'au bout? C'est peu probable car la plupart n'ont dû leur élection qu'à un pur hasard et retomeront dans l'obscurité s'ils franchissaient le pas fatidique. Le feront ils? Je ne le pense pas.

    En revanche, si rien ne se passe aujourd'hui à l'Asseùblée, le problème reviendra à Monsieur Hollande dont les journalistespensent qu'il ne prendra pas d'initiative personnelle, en tout cas pas concernant son propre avenir.

    Du côté du PS dont certains disent qu'il est une coque vide, il semble bien que l'on soit déjà dans une période post Hollande. Ce qui signifie que ce parti organisera des primaires pour 2017, ce qui, dans un cas comme dans l'autre, sonnera l'heure des disputes et des confloits.

    Qui aurait pu prévoir que l'on irait ainsi, inéxorablement, vers une crise institutionnelle qui viendrait s'ajouter à une crise économico-sociale? Qui aurait pu penser qu'en gagant toutes élections, législatives et présidenteilles, le PS irait à sa perte moins de trois ans plus tard?

    Même sile gouvernement recevait la confiance, reste le vote du budget, une étape autrement plus périlleuse que e qui va se passer ce jour

  • Les propositions du Medef pour créer un million d'emplois…

    Les propositions du Medef pour créer un … million d’emplois

    Ces propositions font l’effet d’une bombe et mettent en évidence ce que pense vraiment le patronat français du gouvernement actuel et de son président. Certes, la France est à l’arrêt, elle est même en panne, mais cela ne change rien à la mentalité de ses habitants. On doit bien admettre, humainement parlant, qu’aucun homme sur cette planète ne veut régresser ni revenir sur ce que l’on nomme en France les avantages acquis. D’ailleurs Yvon Gattaz, le père de l’actuel président du Medef s’était taillé un petit succès de librairie en frappant une formule : l’I.A.A. : l’irréversibilité des avantages acquis ! Comprenez en clair ; les Français ne veulent pas faire preuve de flexibilité, ils s’arcboutent sur un modèle français que même un politicien modéré comme Bruno Le Maire considère comme mort…

    Que veut le Medef ? Il veut réformer entièrement le code du travail qui a cours en France, ce Code qui compte plus de 1500 pages aujourd’hui et auquel aucune entreprise ne comprend plus rien. Le Maire propose de le remiser et d’en écrire un autre qui ne dépasse pas les 150 pages… Alors que veut le Medef ? Justement aller dans le sens de la simplification et de libéralisation : moins de jours chômés, plus du tout de smic, le droit de travailler le soir et les dimanches, bref une vraie révolution au point que les syndicats, même modérés, crient au scandale et à la provocation…

    Que faut il penser de tout cela ? Les choses doivent changer mais doucement et tout en protégeant les plus exposés, les plus faibles. Un syndicaliste, outré par de telles propositions, a même dit que si l’on y allait vraiment, on finirait par imposer le travail des enfants. Evidemment, il ne saurait en être question.  Mais d’un autre côté, voyez un peu le paysage actuel : les 35 heures qui ont mis l’économie française à terre, les cinq semaines de congés payés, les jours fériés dont le Medef demande la suppression d’au moins deux, etc… Et en face de chacune de ses demandes, le Medef aligne les centaines de milliers d’emplois qui en résulteraient.

    Faut il le croire ? Je ne sais, mais une chose est sûre, le Medef tient la corde et sans lui ce quinquennat sera un échec caractérisé. Le patronat français spécule sur l’avenir et n’ignore rien des incertitudes pesant sur l’avenir immédiat de l’actuel chef de l’Etat, lequel cherche en politique étrangère les moyens de restaurer son image.

    Certes, la situation est grave, voire dangereuse, mais sommes nous sûrs que la droite ferait mieux ? Certes, elle jouirait de la confiance du patronat qui desserrerait un peu l’étau, mais la situation ne s’améliorera pas d’un coup de baguette magique.

    Je le répète il faudrait un gouvernement d’union nationale, capable de mobiliser toutes les énergies et toutes les bonnes volontés. Là aussi, il est question de mentalité : les Français sont ils prêts à décrisper la vie politique ? Depuis VGE, on l’espère et on l’attend.

  • La grève des pilotes d'Air France est inacceptable

    Version:1.0 StartHTML:0000000105 EndHTML:0000008575 StartFragment:0000002447 EndFragment:0000008539

     

     

     

     

    La grève des pilotes d’Air France

     

     

     

    Cette grève, exceptionnellement longue et inattendue est parfaitement injustifiée. C’est une grève qui cherche à imposer l’inviolabilité d’intérêts catégorie de personnels, d’avantages acquis, au mépris des besoins et des impératifs de la population et des voyageurs en général. Tous les engagements que nous avons pris tant au sein de l’Hexagone qu’à l’étranger risquent de tomber à l’eau.

     


    De quoi s’agit-il ? La compagnie Air France qui est loin de bien se porter a décidé d’intégrer à son groupe une nouvelle compagnie dite low cost car ses parts de marché sont constamment grignotées par d’autres concurrents bien placés dans ce secteur. A terme, l’avenir de la compagnie est menacé, ce qui a poussé le PDG à prendre cette initiative.

     

     

     

    Seulement, le statut des nouveaux pilotes sur cette nouvelle filiale Transavia sera différent et c’est là tout le problème. C’est un changement de vie, de mentalité qui se préparent : la France ne peut plus poursuivre dans la voie de son modèle social pour une raison simple : elle n’en a plus les moyens. S’accrocher à un ancien statut est un combat d’arrière-garde. Tôt ou tard, il faudra adapter les demandes aux moyens existants. On ne peut pas vivre en permanence au-dessus de ses moyens. Songez au nombre d’années qui devront s’écouler avant de résorber les 2000 000 000 d’euros que sont la dette de la France..

     

     

     

    On le voit dans le cas de la sécurité sociale, de l’assurance chômage et de l’assurance maladie. Certes, comme l’avait dit jadis un ministre communiste de la santé : la santé n’a pas de prix mais elle un coût et celui ci prend des proportions exorbitantes..

     

     

     

    Le problème qui gît au fondement de tous ces dysfonctionnements est celui de la réforme du Code  du travail : loin de nous l’idée de rendre les choses plus dures, plus difficiles, elles le sont déjà et l’expérience du chômage est très traumatisante. Car qui perd son emploi entame une horrible dégringolade sociale et familiale… Quand un homme perd son emploi, s’il ne trouve rien d’autre assez rapidement, c’est son couple qui se détruit et sa famille qui se délite. C’est dire combien cette situation est peu enviable et combien on doit tout faire pour protéger les gens. Mais on ne peut plus rester dans la situation qui prévalait avant. Aujourd’hui, même des ingénieurs qualifiés, ayant 55 ans, se retrouvent  sur le bord de la route. Et pourtant, à cet âge là, on est encore jeune et productif…

     

     

     

    Mais la situation des pilotes n’est guère difficile, leur salaire est plus que convenable. Comment osent ils menacer l’existence d’une compagnie nationale qui représente la France, dans le seul but de défendre des intérêts corporatistes ?

     

     

     

    La grève doit s’arrêter et les deux parties doivent négocier au plus vite pour trouver une solution. Tous ont à y gagner.