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  • Jean-Louis BORLOO quitte la politique: un exemple à suivre...

     

    Le courageux départ de Jean-Louis Borloo, un exemple que les politiques devraient suivre..

     

     

     

    M. Borloo a été un homme politique hors norme : avocat d’affaires, notamment pour un client comme Bernard Tapie, ancien maire de Valenciennes qu’il a tirée du marasme, il fut maintes fois ministre et même ministre d’Etat. Il ne rate que l’échelon supérieur, celui de Matignon où François Fillon réussit à se maintenir.

     

     

     

    Ayant été victime d’une pneumonie sévère, suivie d’un début de septicémie, il eut la noblesse d’âme de renoncer à tous ses mandats là où d’autres les auraient conservée ainsi que les avantages y afférents  jusqu'au bout.

     

     

     

    Pour s’occuper, il se consacrera désormais à une fondation censée aider l’Afrique noire à avoir de l’électricité et de l’énergie, là celles ci font défaut. Cet exemple de dévouement et de générosité désintéressée devrait être suivi par d’autres, notamment par ceux qui ont perdu toute légitimité à gouverner mais qui préfèrent s’accrocher à leur fauteuil, protégés  par les institutions.

     

     

     

    Peut on espérer que le cas de J-L Borloo fera jurisprudence, s’i j’ose dire ? Il ne faut pas rêver, je pense.  Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que depuis les plus hautes fonctions jusqu’aux représentants les plus humbles ; nul ne consent à partir.

     

     

     

    Comment voulez vous que les électeurs que nous sommes cessent de brocarder les hommes politiques et de ne ressentir pour la plupart d’entre eux le moindre respect ? Rares, très rares sont ceux qui placent l’intérêt général avant leur bien-être personnel.

     

     

     

    On s’incline devant l’exemple donné par M. Jean-Louis Borloo.

     

  • La grève des pilotes d'Air France est intolérable

     

    La grève des pilotes d’Air France est intolérable et devrait être déclarée illégale…

     

     

     

    Que l’on me comprenne bien, il ne s’agit pas de porter au sacro saint droit de grève en France (même s’il risque à terme de détruire tout le pays) mais de dire que trop c’est trop. Les pilotes devraient comprendre que nous allons vers une société plus précaire, vers moins d’Etat-providence, non pas par simple décision de quelques gouvernants mais parce que la situation mondiale l’exige. Or, dans tous les cas de figure, les pilotes ne sont pas à plaindre et rien ne devrait leur permettre la compagnie aérienne à genoux.

     

     

     

    Aujourd’hui, les autres catégories de personnel leur reprochent leur égoïsme et la défense très privée de leurs avantages. Au mépris de tout le reste. Je me souviens du Président Ronald Reagan qui, d’un trait de plume, avait licencié les aiguilleurs du ciel, remplacés par des militaires. Depuis, on n’a plus jamais entendu parler de ces gens.

     

     

     

    Les sondages de ce matin sont très éloquents : plus de 70% de Français estiment que leur pays est rétif à toute réforme, mais voilà les mêmes qui souhaitent des réformes, si impossibles ici, rejettent toute modification du statut du départ à la retraite et s’insurgent contre l’idée de réduire le nombre pharaonique des jours fériés. Ils tiennent toujours à ce mois de mai avec ses ponts et ses viaducs, qui a fait du pays des Gaulles la risée de l’Europe.

     

     

     

    Le cas des pilotes d’Air France n’est qu’une illustration de la mentalité qui règne dans ce pays. Chaque fois qu’un problème se présente, les gens commencent par faire grève ou par séquestrer la direction ou par menacer de tout faire sauter avec des bombonnes de gaz..

     

     

     

    Certes, la situation est difficile, il faut travailler aujourd’hui deux fois plus pour obtenir ce qu’on avait il y a quelques années. C’est un déclin. Que faire. Quand on a la chance d’avoir un emploi, il faut travailler et comprendre que les mirages des bonimenteurs qui promettaient des lendemains roses trompent leur monde.

     

     

     

    C’est un peu comme la guerre contre le terrorisme : du jour au lendemain, on nous dit que cela va durer des années. L’effort à fournir pour sortir de la crise et réduire les déficits prendra des années, aussi.

     

     

     

    Les pilotes d’Air France sont en train de focaliser sur eux l’incompréhension et la colère de millions de gens. En France comme à l’étranger..

     

  • Nicolas Sarkozy, le retour

     

    Nicolas Sarkozy, le vrai retour

    Hier, dans la banlieue de Lille, il y avait comme une impression de déjà vu : NS tenait son premier meeting qui rappelle justement la précédente campagne électorale. On a vu un NS dans son véritable élément, comme s’il était toujours aux affaires. Ce sont les critiques acerbes à l’encontre de l’actuel président de la République qui nous ont rappelé que NS était désormais le challenger. Près de 6000 personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la salle, c’est considérable pour une première rencontre. Et quand on voit l’énergie de l’homme, on ne se fait aucun doute sur la suite : NS sera élu, plébiscité président du grand parti de droite (qui ne s’appellera plus l’UMP) et il aura très probablement raison de ses concurrents pour la primaire de 2016. Pas même Alain Juppé ne pourra résister à cette déferlante.

    Il faut dire que la scène politique intérieure souffre d’un grave déficit, voire d’un vide grandissant. Dans ses prochaines prises de parole NS va concentrer ses attaques sur con successeur, ce qui ne va pas manquer d’animer la vie politique mais donner aussi l’impression que la France ne sort d’une campagne électorale que pour entrer dans une autre.. les nouvelles pour la majorité actuelle ne seront pas bonnes : perte de la présidence du Sénat,  défaite aux régionales, etc… Avec NS aux portes du pouvoir, l’actuel président ne pourra pas se contenter de rester sans agir, il faudra relever le gant, réagir et NS n’a pas l’intention de se calmer. On a vu comment son naturel avait repris le dessus lors de son interview sur France 2.

    Si la classe politique, de droite comme de gauche avait le sens de l’intérêt public, elle sonnerait le rassemblement à la suite du drame que représente l’odieuse exécution de l’otage français en Algérie.. Ce serait le moment de faire un gouvernement d’union nationale puisque la côte de popularité du président est au plus bas. Et apparemment, rien n’a changé.

    Attendre en restant inerte n’est pas une bonne option. Car à l’immobilisme ou à la paralysie du pouvoir actuel, NS, lui, n’a pas l’intention de s’arrêter.