Dès hier soir, on a ressenti les effets de l’événement: aucun restaurant, aucune épicerie, aucun supermarché ouvert. Nous nous retrouvons à Natannya et à Tel Aviv dans des villes mortes, des villes fantômes. En hébreu, 'ir refaim...
Nous avons trouvé refuge dans le resturant japonias du Hilton. Après tous ces délicieux sushis, on fait un tour en voiture dans un Tel Aviv désert, noir, éteint, sans aucune animation. De retour à Netanya, même spectacle:; rien d'ouvert, pas le Burger ni le Mac Do du coin.
Ce matin, à 10 heures, heure locale, une sirène retentit dans le pays tout entier. Du haut de l'immeuble, je scrute la plage à la jumelle. Et que vois je? Même les balayeurs fallashas qui nettoient si bien la plage, sont immobiles, au garde à vous.
La Shoah, véritable événement ftfondateur non point de l'Etat d'Israël mais de l'identité juive contemporaine.