Depuis quelques années, le fossé se creuse entre la France et l'Allemagne. Il y a entre les deux pays une évolution asymétrique. Au lieu de se rapprocher, les deux pays s'éloignent en réalité l'un de l'autre. Il ne s'agit pas de stigmatiser tel pays ou tel autre, mais, si cela se poursuit, des expressions comme le couple ou le moteur franco-allemande n'auront plus qu'une valeur simplement documentaire.
Or, la stabilité et même la survie de l'Euro reposent justement sur rapprochement des performances des deux pays. On n'en prend pas le chemin. Depuis au moins trois ans, le pouvoir en place, dont on souhaite la réussite, n'a pas pris les bonnes mesures afin de ne pas mécontenter son électorat ou tout simplement pour ne froisser son aile gauche.
Il faut absolument sortir de ce dilemme. On dit que François Hollande se prépare à affronter 2017 et qu'l voudrait même contourner l'obligation des primaires au PS. Cela paraît très compliqué, surtout si en face, à l'UMP, Nicolas Sarkozy s'y soumettra...
Peut-être devrait-on penser plus à la France qu'à telle ou telle candidature. Malheureusement, les hommes pensent d'abord à eux-mêmes avant de s'intéresser à leur pays.
Il faut absolument prendre au sérieux ce que dit Monsieur SchÄuble si l'on veut éviter que la France retombe dans la catégorie des pays d’Europe du sud. Un commentateur avisé de la chose économique notait ce matin les excellents résultats de notre voisins en comparaison de ceux de la France où l'on se concentre sur le nombre de dimanches travaillés ou chômés. Au lieu de se préoccuper du chômage et de la croissance.
Il existe un véritable mal français: s'être habitué à vivre durablement au dessus de ses moyens. Vouloir ciqn semaines de congés payés et une retraite à taux plein, sans rien changer, notamment un code du travail devenu immaitrisable.
Il faut faire quelque chose: limiter les dépenses sociales, freiner l'immigration, maîtriser les déficits de l'assurance chômage et de la sécurité socila.