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François Hollande aà Alger

La lutte anti-terroriste et le voyage de François Hollande à Alger

En principe, ce voyage est normal et ne revêt aucun caractère particulier. Pourtant, les observateurs veulent y voir quelque chose de plus important que la simple lutte contre le terrorisme, un phénomène auquel Alger est confronté depuis longtemps. Les islamistes algériens grossissent les rangs de la nébuleuse djihadiste depuis les origines et régulièrement, l’armée neutralise des groupes terroristes à quelques dizaines de kilomètres seulement de la capitale.

Mais que peut faire François Hollande dans ce contexte ? Probablement vérifier la solidité d’un régime dont l’avenir est incertain. Et si on venait à lui livrer des armes très sophistiquées, s’assurer qu’elles ne tomberont pas en de mauvaises mains, comme c’est le cas en Irak et en Libye…

Même si le président français a passé près de deux heures avec le son homologue algérien, et même s’il a dû rendre hommage à la bonne santé mentale de M. Bouteflika, il y a à Alger une atmosphère de fin de règne et les clans s’affrontent pour sauvegarder leurs positions, voire même se saisir entièrement du pouvoir.

Comme dans tous les pays de même nature, ce sont les militaires et les responsables sécuritaires qui mènent le pays et ont généralement le dernier mot puisque la volonté populaire n’est pas vraiment respectée.

Et depuis la chute brutale des cours du prix du pétrole, un élément nouveau est appru : il n y a plus assez de ressources pour garantir la paix sociale par des subventions et des redistributions de la manne d’état.

 

Mais de là à dire que François Hollande s’est rendu en Algérie pour organiser ou avaliser la succession de Bouteflika, il y a un pas que nous ne saurions franchir.

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