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La Grèce est chassée de la zone Euro

La Grèce est chassée de la zone Euro.

Même si Tsipras essaie de faire durer son petit jeu de pokerman, les dés sont jetés : la commission européenne dit avoir préparé un scénario détaillé de la situation suivante : la Grèce hors de la zone Euro. Enfin, les Européens se ressaisissent et se décident à mettre dehors un homme qui a fait fortune en utilisant le fameux tonneau des Danaïdes.  C’est un puits sans fond. Même les petits pays comme la Lituanie ou d’autres intiment à la Grèce l’ordre  de cesser de faire la fête avec l’argent des autres. Mais il ne sert à rien de refaire des historiques laborieux et ennuteux dont les télévisions nous abreuvent matin, midi et soir.

Il suffit de relever simplement que le nouveau ministre grec des affaires est venu à Bruxelles les mains vides. Tsipras ne fera guère mieux ce jour à Strasbourg et Christine Lagarde avait raison de dire qu’il faut se conduire comme des adultes. Tout le monde, à part quelques entêtés, dit que la Grèce doit aller ailleurs Et Tsipras cessera d’apparaître comme un magicien, sauveur de son pays. La BCE n’a pas le droit d’alimenter sans fin ce pays en billets de banques. On va leur donner une aide humanitaire comme à un simple pays du tiers monde. Ce n’est pas aux Européens de payer pour la Grèce d’autant que son redressement prendra au moins vingt ou trente ans. On ne va tout de même pas les perfuser durant tout ce temps.

Qu’ils aillent ailleurs, qu’ils réimpriment la drachme. Le seul problème sera de libeller dans une autre monnaie leur gigantesque dette. Eh bien, provisionner cette créance nous quittera moins cher, à la longue, que d’entretenir ce pays dans l’avenir. Lorsqu’ils seront livrés à eux-mêmes, les Grecs pourront toujours couronner leur sauveur roi de tous les Hellènes. Il est évident, en lisant la presse allemande de ce matin, que les Allemands préféreront perdre quelques dizaines de milliards en arrêtant les frais plutôt que de poursuivre cette tragi-comédie à l’infini.

Le vice-chancelier l’a dit avec lucidité ; Tsipras hat die letzten Brücken eingerissen.

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