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La politique sinueuse de l'Iran

Mais que cherche donc l'Iran?

A l'évidence, la signature de l'accord sur le nucléaire a dopé le gouvernement des Mollahs. Le voila qui se dit fort de trouver un règlement politique au conflit syrien. C'est incroyable. D'habitude, ce sont les gouvernements concernés ou les parties en présence qui font de telles propistions et voila que l'Iran se démasque et reconnaît publiquement que sans son aide et son implication, le conflit aurait pris fin depuis bien longtemps.

L'accord a redonné un semblant de respectabilité à l'Iran qui entend se transformer en agent pacifique, promouvant la paix partout où ses intérêts sont en jeu, partout sauf avec Israël car cela lui permet de rester sur place par Hezbollah interposé.

Ces développements permettent de constater l'impéritie de Barack Obama qui n'avait jamais prévu que l'on aboutirait à ce type de résultat: la République islamique qui se fait passer pour un doux agneau alors qu'elle n'a cessé d'attiser les conflits.

Imagine t on ce qu'elle fera des dizaines de milliards qui lui seront bientôt déblouqés après la chute de l'empbargo et des sanctions?

Le problème est que Obama ne peut plus s'attaquer à ce problème car il est dans la situation du lame duck, canard boîteux, en raison de son prochain départ. Israël et les états arabes modérés de la région ont raison de douter d'un tel hommequi a fait bon marché de leur sauri té et de leur quête de pais dans leurs pays respectifs.

L'équation est simple: Arabie saoudite et Iran sont des ennemis irréconciliables pour la seule raison que leurs intérêts divergent entièrement et que leurs orientations religieuses sont tout aussi différentes. Ils s'opposent déjà en Syrie, au Liban, au Yémen et en Irak. Sans même parler de Bahreïn.

Mais tout cela, M. Obama n'en a cure. Dommage car il va laisser un monde en proie à de violentes convulsions.

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