Un Français parmi les assaillants, un faux réfugié aussi
Ces deux découvertes vont révolutionner les dimensions des attentats d’avant-hier à Paris. Ainsi donc, l’Etat Islamique met sa menace à exécution : il forme en Syrie des terroristes qu’il renvoie dans leurs pays d’Europe, dont ils sont originaires, avec pour mission de perpétrer des attentats. Cette politique a accompli ses effets avec une précision meurtrière à Paris.
La population française qui vit en paix depuis plus de 70 ans a fait connaissance avec le terrorisme de masse. Le nombre de victimes l’atteste sans difficulté/ En général, de tels actes terroristes surviennent en Afghanistan, en Syrie, au Yémen, en Irak, au Pakistan, dans les pays d’Afrique noire ou du nord… Et voici que cela arrive au cœur même de la France, à Paris. Du jamais vu, inouï.
Le fait que l’un des terroristes kamikazes soit de nationalité française va sûrement conduire à encore plus de clivages au sein de la société française qui va s’interroger sur le réel degré d’attachement et d’appartenance à la communauté nationale française. On entend déjà des gens dire qu’une certaine frange de la population d’origine étrangère habite le pays sans y vivre. Traduisez : ils ne s’intègrent pas, ne s’assimilent pas, rejettent nos valeurs et leur regard les porte vers d’autres horizons. Mais au lieu de s’y rendre et de s’y fixer, ils vont là bas pour se militariser et se former, et reviennent dans leur pays de naissance pour y semer la destruction et la mort. Cela aura des conséquences et se fera sentir largement non seulement dans les prochaines élections mais aussi dans celles qui vont suivre. Et cela n’améliorera pas l’intégration de ces populations vivant en marge des grandes villes.
Le deuxième motif d’inquiétude concerne ces faux réfugiés, adeptes de l’EI, qui se sont glissés parmi les migrants, dans le seul but d’entrer plus facilement dans les pays où ils veulent commettre des attentats. Et dans ce contexte, Madame Merkel a du souci à se faire. Cette trahison, cette bassesse inqualifiable va porter préjudice aux vrais réfugiés, en quête d’un havre de paix où ils pourront enfin assurer un avenir à leurs enfants, loin des zones de combat et d’attentats.
De tous les hommes politiques d’envergure, seul Alain Juppé a eu le courage et la sagesse d’aborder cette question qui de toute façon va continuer de se psoer avec une acuité croissante : comment combattre ce communautarisme guerrier ? Avec quelles armes ? L’Etat de droit doit il les suivre sur leur propre terrain où on ne respecte rien, ni foi ni loi ? Ce serait une victoire pour les ennemis de la liberté.
Mais on constate aussi que ces terroristes ont déjà remporté une victoire psychologique : les Parisiens, les Français en général, sortent peu, changent de comportement, bref ont peur. Ce qui se comprend : chaque jour apporte son lot de nouveaux témoignages où l’on voit que les actes les plus anodins ne sont plus sans danger. Exemple : un jeune homme donne rendez vous à sa petite amie dans un petit restaurant du XIe arrondissement. La rencontre turne au vinaigre, ils se quittent et sortent de la terrasse qui, quelques secondes plus tard, sera mitraillée à l’arme automatique…
Cette providentielle chamaillerie leur aura sauvé la vie. Impénétrables sont les voies de la Providence qui confient à d’humaines mains la sauvegarde ou la perte de nos vies…
Mais comme je l’écrivais hier matin, tant qu’Obama est en plae, on ne pourra rien faire. Il faut changer de stratégie, même les généraux US en conviennent, pourtant leur commandant en chef ne bouge. Mais qu’attend il ? Un nouveau 11 septembre ? Qu’à Dieu ne plaise.