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Ce qu'il faut retenir du discours au congrès de Versailles

 

Ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande au Congrès à Versailles

Sans chercher à amoindrir la portée ni la valeur du discours du Président Hollande, il faut bien reconnaître qu’en dépit de la solennité et de la douleur ressentie par toute la France, l’intervention manquait de souffle. Certes, il y a un virage incroyable, toutes les doctrines de la diplomation française sont abandonnées, au grand dam de Laurent Fabius. Enfin, M. Hollande a compris qu’il fallait oublier Bachar et se concentrer sur Daesh, n’en déplaise aux monarchies pétrolières du Golfe. Enfin, on a compris qu’il fallait fermer les mosquées extrémistes et déchoir de la nationalité française ceux qui commettent des actes de terrorisme.

Mais on se pose des questions : pourquoi avoir tant attendu ? Depuis les lendemains de ce terrible mois de janvier de cette même année, la France avait été durement touchée, il fallait réagir. Et même dans le cas présent, les questions nécessaires n’ont pas été posées au ministère de l’intérieur : comment s’explique cette cécité, cette ignorance de ce qui se tramait ?

Différentes questions existentielles se posent : devons nous continuer à accorder la nationalités française sans trop de discernement ? Devons nous dépenser encre tant de milliards pour la réhabilitation des banlieues ? Ne faut il pas exiger fermement de ceux qui veulent vivre en France un minimum d’amour de la patrie ? Existe t il une compatibilité entre l’essence de ces terroristes et la culture européenne, de nature judéo-chrétienne ?

On a vu avec une certaine surprise que le président actuel a accédé aux demandes du FN qui fait de ces mesures un axe central de sa politique.

L’heure est grave. Il faut rechercher l’intérêt national exclusivement. Il faut laisser de côté les luttes partisanes. Les attentats barbares d’hier nous forcent à avoir désormais une vue manichéenne des choses : d’un côté le bien, et de l’autre, le mal.

Des journalistes, désemparés, posent des questions sans réponse à des spécialistes, authentiques ou prétendus tels : comment des gens peuvent ils ainsi, du jour au lendemain, sombrer dans le djihadisme ? Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la faute de la France. Quand je pense que la grande majorité de ces terroristes ont français et qu’ils ont abattu, sans ciller, des dizaines de leurs compatriotes au motif qu’ils ne sont pas leurs coreligionnaires…

Et c’est encore plus absurde : à la télévision, deux hommes arabo-musulmans déploraient la mort de leurs deux sœurs qui laissent des orphelins derrière elles…

Et l’un des tueurs était chauffeur de bus dans une banlieue… C’est incroyable. On croit rêver.

Le parti au pouvoir va sûrement perdre les élections régionales. Mais il est des victoires qui discréditent ceux qui les remportent en usant de moyens peu recommandables et des défaites qui honorent sans jamais couvrir de honte ceux qui les subissent.

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