Policiers et enseignants= prodromes d’une déliquescence de l’Etat français ?
Certes, il est encore trop tôt pour l’affirmer avec certitude mais il s’agit sûrement de signes avant-coureurs qu’il faut prendre au sérieux. Faute de quoi, on irait vers une aggravation de la situation qui ne serait plus rattrapable, sinon par les grands moyens. Il n’est pas innocent de toucher à deux piliers fondamentaux de la vie sociale : la police qui assure le maintien de l’ordre, protégeant les personnes et les biens, les enseignants, l’éducation nationale qui détermine notre destin à tous, puisque c’est d’elle que dépend notre intégration à la société. Mais voilà, ceux qui troublent la paix sociale, manquent de respect )à ceux qui nous apprennent à lire et à écrire, ont un autre projet en tête. Ils ne veulent pas d’une société française, placée sous la bannière républicaine de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Ce sont eux que les autorités désignent pudiquement sous le nom de communautarisme pour ne pas stigmatiser l’ensemble de l’immigration non européenne.
Telle est la situation. On sait dans quelle direction ces laissés pour compte dirigent leur regard. Pour les empêcher d’aller faire le djihad en Syrie et en Irak, il a fallu leur retirer leurs documents de voyage, et cela n’a pas suffi.
On constate aussi un passerelle régulièrement empruntée par des délinquants pour rejoindre l’extrémisme. Et la police se retrouve confrontée à des gens que les juges ne condamnent pas avec la fermeté qui conviendrait. D’où les manifestation régulières de policiers qui se plaignent du manque de moyens en hommes et en matériels.
Mais ce qui frappe plus encore l’observateur impartial mais attentif, c’est la peur des policiers pour leur sécurité personnelle. Depuis l’assassinat atroce d’un couple de policiers chez eux, des agents reconnaissent vérifier s’ils ne sont pas suivis, le soir en rentrant chez eux. Ils demandent alors une réforme des situations où ils peuvent exercer leur légitime défense. Au nom de quel principe juridique demanderait on aux policiers de brûler vifs dans une voiture en flammes, sans pouvoir tirer sur leurs agresseurs ?
Les mêmes remarques valent pour les enseignants qui seuls et désarmés dans leurs classes face à des agresseurs de plus en plus violents. Il faut réagir et les observateurs doutent de la volonté du gouvernement de le faire…
Comme pour les enseignants et comme pour les forces de l’ordre, on s’étonne de la clémence des verdicts prononcés par les tribunaux lors du jugement des délinquants : des peines courtes ou avec sursis rendent les policiers fous de rage, surtout quand ils arrêtent de nouveau un délinquant ou un trafiquant arrêté la veille ou la semaine dernière.
Que va devenir la France si on ne fait rien ? Déjà la crise politique bat son plein, le parti au pouvoir envisageant même de ne pas soutenir le président pour un second mandat…
Il faut se ressaisir et avancer étendard déployé devant soi. L’étendard des valeurs républicaines.