Le parti socialiste français va t il imploser?
C'est la question que tout le monde se pose, à commencer par les principaux intéressés. La cause de cet avenir incertain semble être la publication par deux journalistes du Monde d'un livre d'entretiens où le président Hollande, poursuivant d'obscurs desseins adit des choses qu'il n'aurait pas dû exprimer, selon une majorité de députés de son camp. Le problème, c'est que rien ne chasse cette impression désastreuse, alors que le président pensait que cela passerait comme tout le reste.
Après, les événements se sont enchaînés les uns aux autres, posant la question la question de l'incarnation de la candidature socialiste aux présidentielles de 2017. Qui va y aller, puisqu'un front semble se dessiner contre la candidature du président? Dans cette affaire, tous les acteurs ne jiouent pas franc jeu: certains clament leur loyauté mais se préparent à toute éventualité. D'autres manœuvrent en sous main pour se poser en recours pour le cas où...
Le problème est que certains développent une stratégie de l'empêchement: tout faire pour que le président décide de lui-même de ne pas candidater... Mais ce n'est pas ce qui se dessine: au contraire, à raison d'un discours par jour, le président n'a pas l'intention de se laisser enterrer vivant (parole du chancelier Helmut Kohl)
Mais que va t il se passer? Au fond, nul ne le sait. Pas même le président qui surveille le moindre frémissement de l'opinion en sa faveur; il surveille aussi la courbe du chômage. Pendant ce temps, le pays s'enfonce dans la crise, dans l'incertitude.
Je doute que le présient puisse respecter son calendrier: la mi décembre pour se déclarer. D'autres sont sur les rangs. Et s'il veut y aller, mieux vaut qu'il le dise de suite.