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La Turquie d’Erdogan suscite de plus en plus d’inquiétude...

La Turquie d’Erdogan suscite de plus en plus d’inquiétude...

Les nouvelles venant d’Ankara ne sont vraiment pas bonnes. Erdogan continue sa purge qui dépasse toutes les règles de l’épuration. Les appréhendés se comptent par milliers et les révocations ou les fermeture d’organes de presse, d’arrestations de journalistes par dizaines de milliers. Et à présent, comme pour faire bonne mesure, Erdogan parle du rétablissement de la peine de mort.

Rendez vous compte si l’Europe avait eu la folie d’admettre ce pays en son sein, un pays qui aurait donné à l’Union Européenne une frontière commune avec des pays comme la Syrie et l’Irak… Avec des Kurdes qui se battent presque chaque jour contre l’armée turque. Et aujourd’hui, Erodgan qui envoie des colonnes de chars et de véhicules blindés en direction de Mossoul, entend peser de tout son poids, rabroue publiquement le premier ministre irakien, apostrophe les grands de ce monde et clame haut et fort ne pas prêter l’oreille à ce que dira l’Europe.

Cette méthode du tout répression n’est pas la bonne. Au lieu de prôner une grande réconciliation nationale, une ouverture vers les Kurdes et une refondation de l’identité turque afin d’en élargir le sein, Erdogan embastille, arrête les journalistes, ferme lycées, hôpitaux et universités, bref chamboule tout pour étouffer dans l’œuf toute velléité d’opposition.

Plus le temps passe et plus on se pose de questions sur ce coup d’Etat si hâtivement bricolé. Si les généraux avaient vraiment voulu échouer et se faire prendre, ils n’auraient pas agi différemment. Peut on prouver l’implication de puissances étrangères dans la préparation de ce coup ? Non point, mais certaines puissances savaient et n’ont pas prévenu Erdogan, lequel le leur reproche durement aujourd’hui…

Le caractère turbulent d’Erdogan se manifeste aussi dans sa politique étrangère brouillonne : le voilà qui se rapproche de la Russie alors qu’elle soutien son ennemi juré, Bacahr el Assad… Et en outre, la Turquie, jusqu’à preuve du contraire, fait partie de l’OTAN et se trouve aux avants postes face à la Russie justement, cette même Russie dont l’armée d’Erdogan a abattu un chasseur bombardier à la frontière turco-syrienne…

Comprenne qui pourra ! Ce qui est sûr, en revanche, c’est que la méthode actuelle appliquée ne peut que nourrir les envies de revanche et de vengeance des putschistes d’hier

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