Un chabbat spécial à Natanya chez les Britanniques, rue Mac Donald...
Ce samedi, on a eu droit à la magnifique participation du choeur de Jérusalem, Ramataïm qui dédoublé la prière du chabbat en concert liturgique. Ce fut une apothéose, un gala en plein samedi, une prière qui a tourné au plaisir pour les yeux et surtout pour les oreilles.
J'ai déjà parlé de cette synagogue où les prières sont lues en hébreu et les allocutions du rabbin ainsi que celles du président se font en anglais, un anglaise d'où l'humour britannique est rarement absent.
Un vrai rêve, d'autant que de la galrie des dames, on applaudissait en cadence pour accompagner deux compostions liturgiques célèbres de la liturgie juive: Adon Olam (Maître de l'univers) et le Eyn kéélohénou (Notre Dieu est sans pareil).
Des prières généralement récitées presque machinalement étaient chantées avec cœur, rythmées par un ensemble d'environ une trentaine d'hommes adultes.
Chaque verset était entonné par un seul membre du goupe et était repris en choeur par l'ensemble. Je vise le Adon olam qui signe la fin de l'office liturgique. Le premier couplet fut repris fortissimo par l'ensemble et j'ai pu voir qu'il tira quelques larmes de joie aux plus sensibles.
Autre temps fort: la pognnante bénédiction des forces armées d'Israël, Tsahal, condition sine qua non de la pérennité d'Israël dans cette région du monde.
Comme j'avais déjà eu l'occasion de l'écrire ici même, ce lieu de prière est un rêve: pas un cri, pas une voix discordante, pas un conflit, la sérénité, la sérénité absolue comme il convient dans un tel lieu.