Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dire merci au président Donald Trump

 

 

  

 

 

Dire merci au président Donald Trump

On ne connaît son bonheur que quand il n’est plus là… On ne mesure l’impotence de l’être aimé quand quant il n’est plus là… Le poète l’avait dit bien mieux que nous ne saurions le faire : un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. Ces vérités n’ont jamais été aussi fondées qu’aujourd’hui, à l’heure où Donald Trump, le grand ami de l’état d’Israël, se prépare à tirer sa révérence, même si la passation de pouvoir entre l’ancien et le nouvel élu risque de réserver quelques surprises puisque le partant conteste le bon déroulement de l’élection de son successeur. Mais laissons cela, les dès sont jetés et il faut se concentrer sur tout ce que Donal Trump a fait pour l’état d’Israël : l’attachement qu’il porte à l’état hébreu et son souci constant pour sa sécurité n’ont jamais été démentis tout au long de son mandat.

 

 

  

 

 

Dire merci au président Donald Trump

 

Ce président républicain que, à de rares exceptions près, la terre entière moquait et dénonçait le comportement apparemment brouillon et imprévisible, s’est révélé être un redoutable négociateur, un chef militaire dont la main ne tremble jamais et un allié fiable, contrairement à Obama qui n’a pas hésité à laisser le Conseil de sécurité de l’ONU condamner l’état d’Israël.

Pourquoi le contraste avec ses prédécesseurs est il si frappant ? Pourquoi Trump a-t-il décidé de donner un formidable coup de pied dans la fourmilière, ruinant le comportement poussif et pusillanime des diplomates professionnels qui peinaient à réussir là où lui réussit ; en fin de mandat, il a réussi à soulever des montagnes ? Quels sont les ingrédients secrets de son action ? Quoiqu’en diront ses adversaires, voilà un homme qui n’a pas relâché ses efforts pour parvenir à des résultats tangibles. Je donnerai deux exemples qui dépassent le cadre des relations entre Israël et les USA : personne ne l’a cru quand il a annoncé que le vaccin anti-Covid 19 sortirait des laboratoires médicaux avant la fin de l’année civile. Pari tenu ! Quand il a dit qu’il serrerait la vis au régime des mollahs par l’imposition de sanctions inouïes. Là aussi il l’a fait et sa main n’a pas tremblé alors qu’Obama a reculé en rase campagne quand Bachar el Assad a franchi la ligne rouge en recourant à des armes non conventionnelles contre les adversaires de son régime . Même Français Hollande, jadis aux affaires, a été surpris et n’a guète apprécié la méthode…

Pour ce qui est d’Israël, aucun président US ne soutient la comparaison avec Donald Trump :

  1. il est sorti de l’accord sur le nucléaire que les Occidentaux, toujours nourris par le souffle défaitiste munichois, on avalisé alors que leur partenaire iranien riait sous cape de leur naïveté. Tous les incidents survenus depuis lors en Iran, et généralement attribués au Mossad (on ne prêté qu’aux riches), sont probablement aussi le fruit d’une étroite collaboration avec les services US. Alors que les Européens peinaient à imposer aux négociateurs iraniens un minimum de conditions, Trump n’a pas hésité à mettre hors d’état de nuire un important responsable du secteur nucléaire développé par les mollahs.
  2. Trump a mis fin à une réaction hypocrite des ISA à l’égard du statut définitif de la ville sainte de Jérusalem, foyer des trois monothéismes. Le Congrès US avait reconnu le statut de Jérusalem comme capitale de l’état hébreu mais pour ne pas froisser les Arabes, chaque nouveau président américain mettait cette loi, pourtant régulièrement votée, hors surcuit. Qu’a-t-il fait ? IL a simplement mis fin à cette hypocrisie. Et contrairement aux gémissements des Cassandre le ciel ne lui est pas tombé sur la terre. Personne n’a bougé le petit, si vous voulez bien me permettre une telle expression.
  3. Trump a aussi reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, une zone stratégique que Tsahal a conquis de haute lutte car ce site permettait à l’artillerie syrienne de pilonner toute la région du lac de Tibériade, semant la mort et la destruction. Aucune autre puissance n’a rendu un service si signalé à l’état d’Israël… Donald Trump n’a pas hésité à le faire.
  4. Les instructions données par Trump à son ambassadeur à l’ONU tranchent avantageusement par rapport aux nations européennes qui, parfois, s’abstiennent, ou même condamnent Israël. Grâce à Trump, l’état d’Israël n’est plus traité comme un paria ni mis en accusation à tout bout de champ. Savez vous qu’à Genève, dans les instances de l’ONU l’état d’Israël est toujours mis en accusation puisque la dénonciation de sa politique est toujours à l’ordre du jour, même lorsque cela n’y figure pas explicitement ?
  5. Enfin, Trump a fait de l’arrêt de l’isolement d’Israël sur la scène internationale une affaire personnelle. Sans son aide déterminante, jamais le processus de normalisation avec les Arabes du Proche Orient n’aurait vu le jour et surtout à une telle époque alors que dans moins d’un mois il aura quitté la Maison Blanche. Redoutable businessman il a expliqué aux nouveaux ralliés que seul Israël pouvait jouer un rôle efficace dans la résistance face à un Iran nucléarisé qui ne ferait qu’une bouchée de ces petits états livrés à eux-mêmes… Trump a appliqué son Art of the deal : vous me donnez une chose et je vous en donne une autre… la méthode win / win. Plus personne n’y croyait. L’actuel ministre français des affaires étrangères s’est cru autoriser à persifler : si vous avez des nouvelles du plan de paix US, nous sommes preneurs !! Il a été démenti par les faits puisque les forteresses ou les citadelles arabes tombent les unes après les autres, sans que le beau pays de Jeanne d’Arc y soit pour quelque chose. Un pays que j’aime mais que me déçoit tant

Impressionnant bilan ! Le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a su apprécier ces résultats à leur juste valeur. Seul une hyperpuissance comme les USA était en mesure d’offrir aux nouveaux amis (sic) d’Israël : pour les uns, c’est la reconnaissance d’un territoire contesté, pour d’autres c’est l’acquisition d’avions de chasse, pour d’autres encore, c’est le retrait de la liste noire des états terroristes et la promesse d’un immunité judicaire, enfin jamais le petit état juif n’aurait eu le centième de toutes ces carottes . Il est presque certain qu’avant le 20 janvier l’Arabie saoudite qui s’active dans les coulisses aura rejoint ce peloton en trouvant une formulation avantageuse pour le régime de ce rapprochement. Et puis, l’essentiel a été fait avec l’autorisation du survol du royaume saoudien…

Quand je vois sur I24News les files de vacanciers israéliens à Lod se rendant à Dufay, cela semble si naturel, si allant de soi, que je crois rêver. Et si c’était cela un messianisme sécularisé ? Me revient en mémoire un dictum de notre vieille tradition : Quand l’Eternel aime un homme il transforme ses ennemis en amis. Or, en hébreu, c’est juste une consonne sui sépare l’ennemi de l’ami : me-OYEB le OHEB

Il faut donc dire merci du fond du cœur au président Trump qui s’est rendu si méritant pour un état juif qu’il a soutenu de toutes ses forces. Et sans vouloir prophétiser, il peut se passer encore bien des choses avant la date fatidique du 20 janvier. Cependant, malgré de si beaux auspices, ce qui m’inquiète , c’est cette haine de soi en Israël où les jeux politiciens des uns et des autres s’apparentent à un suicide. Cela ne peut pas durer éternellement. Le dévoiement général, des deux côtés, droite et gauche, devient insupportable. Les juifs ne peuvent ils plus vivre ensemble dans un état juif ? Ou faut il leur envoyer un nouveau Trump pour qu’ils se reconnaissent enfin comme des frères unis …

 

 

Les commentaires sont fermés.