Pourquoi Poutine et Bacahr veulent en finir avec Alep au plus vite
Une course de vitesse s'est engagée entre les deux grandes puissances, les USA et la Russie.Poutine sait que les Occidentaux vont bientôt en finir avec Daesh à Mossoul, en Irak. Il se dit qu'alors naîtrait une situation nouvelle rendant nécessaires des négociations de paix alors que lui et son allié Bachar seraient encore empêtrés dans le bourbier syrien. Alors, il jette toutes ses forces dans la bataille. C'est un cynisme qui caractérise les Etats, ces monstres au sang froid...
Poutine ne s'arrêtra que lorsque les insurgés d'Alep seront vaincus ou auront pris la fuite.. Il a même dépêché sur place un porte avions, comme vient de le faire la France. Derrière ces calsuls qui font froid dans le dos, la population d'Alep, prise par les rebelles, endure le pire et vit un martyre
Si les Occidentaux font tomber Mossoul, Poutine veut les prendre de vitesse et recoqnuérir Alep afin de dire qu'il est temps de venir à la table des négociations. En effet, c'est un traitement symétrique qui s'impose: vous faites tomber Mossoul, nous reprenons Alep et ferons tomber Rakka. Vous voulez faire gagner votre camp, celui des partisans de l'opposition modérée, non islamiste, de notre côté nous jetons toutes nos forces dans la bataille afin que notre homme sur place, Bachar, soit absolument incontournable.
Au fond, les deux grandes puissances s'opposent sur le champ de bataille syrien, comme d'ailleurs l'Iran et son ennemi chiite juré, l'Arabie Saoudite. Et la Syrie dans tout cela? Bientôt 350 000 morts, voire plus, hélas, et un pays dévasté qu'il faudra des décennies pour qu'il renaisse de ses cendres.
La physionomie de la Syrie ne sera plus la même au terme de ce terrible conflit. Israël ne passera plus pour l'ennemi prirotaire car d'autres affrontement seront plus urgents: les Kurdes, aux prises avec la Syrie, la Turquie, l'Iran et l'Irak. Cela ne se passera pas très bien. On comprend qu'Obama ait en peur de s'embourber dans le guêpier syrien.
Mais il n'est pas exclu qu'il hâte la reconquête de Mossoul afin de libérer l'Irak avant le début de janvier, date de son départ de la Maison Blanche.
Parfois, on se demande d'où peut bien provenir cette indestructible propension des hommes à la violence et à l'auto-destruction