L’ Iran et Israël: fin de la crise? Le vent de l’Histoire
J’ai longuement hésité avant de traiter une nouvelle fois de ce sujet d’actualité, les attaques, les provocations de la République islamique sur le Golan et ses tentatives répétées de tester la détermination de l’Etat hébreu à se défendre et à assurer la sécurité de ses habitants. Il est regrettable de constater, mais est ce une surprise ?, que les extrémistes ne reculent ou ne se tiennent tranquilles qu’après avoir été remis à leur place par des actions énergiques et déterminées.
Ce matin, et depuis hier soir, on assiste à un ballet diplomatique assez étonnant : d’un côté le gouvernement iranien s’entête à demander au trio européen (Allemagne, France, Grand Bretagne) des garanties concernant le maintien de l’accord signé par B. Obama, de l’autre, ces mêmes pays de l’Union Européenne qui s’imaginent pouvoir forcer la main de l’hyperpuissance mondiale et peser sur la décision de son président. Mais pourquoi donc ces puissances ne tirent t elles pas les leçons de l’Histoire et ne font elles le contraire de ce qu’il faudrait faire ?
Cette attitude leur est dictée par des motifs et des calculs mercantiles ; l’Iran fait figure, à tort, de nouvel eldorado dans un contexte économique assez terne, malgré les apparences d’un redémarrage de l’économie. L’Iran se porte mal économiquement, les versements des milliards bloqués depuis l’époque des sanctions constituent une indispensable poche d’oxygène dont la disparition ou simplement la retenue par les banques américaines menace la survie du régime des Mollahs.