Donald Trump et la réunion à Bahreïn : l’économie d’abord…
L’actuel président américain, qu’il réussisse ou qu’il échoue (ce qui est loin d’être exclu) restera dans l’histoire le premier homme politique d’importance à avoir voulu emprunter un autre itinéraire pour avancer dans la solution de la crise qui secoue le Proche Orient depuis près d’un siècle. Il a compris qu’il fallait sortir des sentiers battus pour avancer enfin, un tant soit peu : on ne peut pas affronter la charge émotionnelle qui imprègne ce conflit depuis tant d’années, où un Etat, l’état d’Israël, légitime et reconnu par l’ONU, voit son existence contestée et combattue par tous ses voisins arabes qui se sont juré sa perte.
Quand on reprend, aujourd’hui encore, les revendications arabes à l’encontre d’Israël, on voit au premier coup d’œil, qu’elles ont été ritualisées, sacralisées, presque embaumées bien qu’elles n’aient aucune chance d’aboutir. Et ce, au su même de ceux qui les répètent mécaniquement à l’envi depuis des décennies : retour aux frontières de 1967, retrait israélien de Jérusalem, retour des réfugiés, etc… Or, tout observateur un tant soit peu réaliste, sait que de elles demandes ou exigences ne seront jamais satisfaites.
La force et l’originalité du plan de Donald Trump, que personne ne connaît encore dans intégralité, tiennent au fait qu’il a compris, en bon businessman, qu’on ne pouvait plus saisir le taureau par les cornes, qu’il fallait procéder par étapes, en commençant par accorder à toutes ces populations réfugiées dans des camps et des bidons-villes, des conditions d’existence décentes. Comment ? En accordant à ces territoires un super plan Marshall qui a si bien réussi à l’Europe. C’est donc, en réalité, le mode de vie, de ces populations, exploitées politiquement par les terroristes et par des politiciens corrompus, que vise ce plan économique.
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