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Europe - Page 4

  • LES CONSÉQUENCES DU NON IRLANDAIS AU TRAITÉ DE LISBONNE

    LES CONSÉQUENCES DU NON IRLANDAIS AU TRAITÉ DE LISBONNE
        Cela risque d’être très difficile, beaucoup plus qu’on ne l’avait imaginé : en fin de compte, Bruxelles ne se mobilise pas assez pour faire échec aux forces dites euro sceptiques dans les pays en voie d’adhésion au traité en question. La Commission se contente d’observer de loin, alors qu’il faudrait, sans commettre d’ingérence, favoriser et aider les forces qui vont dans le sens souhaité.
        La Chancelière fédérale a raison de dire que nous devons poursuivre dans la voie de la ratification, quoi qu’en pensent et que fassent des républiques comme la Tchéquie et l’Irlande.  Si les USA, jadis, avaient connu autant d’atermoiements et de tergiversations, la grande puissance que sont les Etats Unis n’aurait pas vu le jour.
        Le président Sarkozy a raison de pousser les feux dans la même direction car après la ratification quasi générale, on pourra se tourner vers les récalcitrants et les indécis pour leur dire ; alors, que pensez vous faire ? S’ils veulent négocier un statut à part au sein de l’UE pourquoi pas ? Mais qu’ils le disent franchement et qu’ils ne retardent pas les autres.

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  • LA LOI EUROPEENE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE…

     

    LA LOI EUROPEENE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE…
        Voici une loi qui était inéluctable. Durant de longues années, les pays du vieux continent ont, à titre individuel, fermé les yeux sur ce problème grave  d’une immigration incontrôlée. Le repli identitaire de nombreux pays du continent, confrontés à un flux migratoire menaçant de les submerger, n’osaient pas intervenir vraiment, craignant les reproches de ségrégation et de racisme. Mais l’évolution des mentalités de certains pays (Allemagne, Danemark, Hollande et même la France) a fait que l’immigration illégale et non choisie devenait un enjeu électoral d’importance.  A l’argument économique est venu s’ajouter un autre facteur, plus délicat et plus difficile à définir, celui de l’identité européenne. La question qui se pose est de savoir si la culture des migrants des pays en voie de développement ou de civilisations autres que la civilisation européenne, était compatible avec les vraies valeurs de ce continent. Car plus qu’un espace géographique, l’Europe se signale avant tout par son attachement à certaines valeurs, pas toujours unanimement respectées par tous les nouveaux venus : au moment où nous écrivons, les médias parlent d’un tournoi de basket féminin interdit aux hommes ( !!!), ce qui a conduit le maire de la localité à refuser de mettre un stade à la disposition des organisateurs de cette manifestation sportive si spéciale…
        Le parlement européen s’est prononcé à une écrasante majorité, il a même durci les législations existantes de certains pays, en laissant, toutefois, la possibilité de conserver nos propres législation moins contraignantes.
        Quelles leçons devons nous tirer de cette évolution qui était, je le répète, prévisible ? D’abord, l’échec d’une certaine politique de l’intégration qui s’explique (parfois mais pas toujours) par l’inconduite et l’abus de l’hospitalité ; ensuite il y a la crise économique mondiale qui a entraîné un chômage endémique dans tant de pays, incapables de redresser leurs comptes (notamment de sécurité sociale) et de les ramener à l’équilibre. Enfin, il y a la menace terroriste qui depuis le 11 septembre 2001, s’est invitée dans la mémoire collective des gens.
        Il ne faudrait pas se limiter à des mesures répressives ou simplement coercitives. Nous devons veiller sur nos propres intérêts mais c’est une obligation morale pour nous d’aider les autres. Si nous voulons qu’ils restent chez eux, il faut les aider à le faire. Dans un contexte mondialisé, n’importe quel citoyen d’Afrique peut regarder à la télévision l’abondance des pays qui le font rêver. Faisons en sorte que les pays en question retiennent leurs nationaux en gérant mieux, en gouvernant démocratiquement et en répartissant plus justement les revenus du PIB.
     

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  • LE NON IRLANDAIS ET SES CONSÉQUENCES POUR L’EUROPE

     

     

    LE NON IRLANDAIS ET SES CONSÉQUENCES POUR L’EUROPE
        Le président de la commission européenne a raison de dire, après l’échec de l’Irlande, qu’il ne faut pas s’attendre que les peuples votent pour l’Europe le dimanche alors qu’on a passé toute la semaine à la critiquer… Même à l’étranger, les choses ne semblaient pas évidentes : comment un petit pays comme l’Irlande qui doit tant à l’Europe (son décollage économique, notamment) a-t-il pu mettre en échec le vote d’adhésion au Traité de Lisbonne et bloquer ainsi la dynamique de ratification des autres pays ?
        Laissons de côté la propagande irresponsable de quelques ennemis invétérés de l’Europe et d’autres insulaires irraisonnés et voyons les raisons objectives de ce refus : petit pays de l’Union, l’Irlande a craint de voir disparaître son régime fiscal avantageux qui draine vers elle tant d’entreprises et de travailleurs, des plus qualifiés au moins experts ; ensuite, il y a la législation sur l’avortement et enfin la crainte diffuse de se voir noyer dans un flux bureaucratique de Bruxelles… Bruxelles que tout le monde critique mais dont personne ne peut se passer.
        Dans quelques jours, c’est la France qui prendra la présidence de l’Union et il faudra déployer des trésors d’ingéniosité diplomatique pour faire avancer le char européen. Il n’est pas normal qu’un petit pays, si sympathique soit-il, ait l’entière latitude de faire s’arrêter en rase campagne de grandes puissances. L’Europe est une voie à double sens, elle donne beaucoup mais doit recevoir, en retour, quelque chose.  Que personne ne l’oublie.
        Il ne faut pas que les décisions soient prises à l’unanimité mais à la majorité simple ; le Traité de Lisbonne devrait être adopté lui aussi à la majorité. Que les petits pays que nous respectons y réfléchissent à deux fois avant de commettre de telles actions. Mais attendons et la sagesse l’emportera. Le président français a été bien inspiré de dire qu’il ne fallait ni dramatiser ni minimiser…
     

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