LA LOI EUROPEENE CONTRE L’IMMIGRATION ILLEGALE…
Voici une loi qui était inéluctable. Durant de longues années, les pays du vieux continent ont, à titre individuel, fermé les yeux sur ce problème grave d’une immigration incontrôlée. Le repli identitaire de nombreux pays du continent, confrontés à un flux migratoire menaçant de les submerger, n’osaient pas intervenir vraiment, craignant les reproches de ségrégation et de racisme. Mais l’évolution des mentalités de certains pays (Allemagne, Danemark, Hollande et même la France) a fait que l’immigration illégale et non choisie devenait un enjeu électoral d’importance. A l’argument économique est venu s’ajouter un autre facteur, plus délicat et plus difficile à définir, celui de l’identité européenne. La question qui se pose est de savoir si la culture des migrants des pays en voie de développement ou de civilisations autres que la civilisation européenne, était compatible avec les vraies valeurs de ce continent. Car plus qu’un espace géographique, l’Europe se signale avant tout par son attachement à certaines valeurs, pas toujours unanimement respectées par tous les nouveaux venus : au moment où nous écrivons, les médias parlent d’un tournoi de basket féminin interdit aux hommes ( !!!), ce qui a conduit le maire de la localité à refuser de mettre un stade à la disposition des organisateurs de cette manifestation sportive si spéciale…
Le parlement européen s’est prononcé à une écrasante majorité, il a même durci les législations existantes de certains pays, en laissant, toutefois, la possibilité de conserver nos propres législation moins contraignantes.
Quelles leçons devons nous tirer de cette évolution qui était, je le répète, prévisible ? D’abord, l’échec d’une certaine politique de l’intégration qui s’explique (parfois mais pas toujours) par l’inconduite et l’abus de l’hospitalité ; ensuite il y a la crise économique mondiale qui a entraîné un chômage endémique dans tant de pays, incapables de redresser leurs comptes (notamment de sécurité sociale) et de les ramener à l’équilibre. Enfin, il y a la menace terroriste qui depuis le 11 septembre 2001, s’est invitée dans la mémoire collective des gens.
Il ne faudrait pas se limiter à des mesures répressives ou simplement coercitives. Nous devons veiller sur nos propres intérêts mais c’est une obligation morale pour nous d’aider les autres. Si nous voulons qu’ils restent chez eux, il faut les aider à le faire. Dans un contexte mondialisé, n’importe quel citoyen d’Afrique peut regarder à la télévision l’abondance des pays qui le font rêver. Faisons en sorte que les pays en question retiennent leurs nationaux en gérant mieux, en gouvernant démocratiquement et en répartissant plus justement les revenus du PIB.