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Vu de la place Victor-Hugo - Page 313

  • Allons-nous vers un monde post-terrorisme? 

    Nous vivons des sentiments assez paradoxaux. Dès que nous apprenons que Daesh se replie partout, qu’il évacue des zones contrôlées précédemment par lui, qu’il va bientôt être entièrement battu, nous éprouvons un sentiment de soulagement et de satisfaction. Et, imperceptiblement, nous nous réjouissons des progrès accomplis par l’armée de Bachar el Assad. Or, cet homme est directement ou indirectement co-responsable de la disparition de centaines de milliers d’êtres humains. Pourtant, nous sommes soulagés de voir qu’avec l’aide de ses alliés russes et iraniens, il remporte des victoires.

    Mais voilà ces victoires là se font au détriment d’un ennemi encore plus haïssable, un ennemi responsable lui aussi de centaines de milliers de crimes ; le monde a mis du temps avant de réagir fortement et Barack Obama a tant de choses à se reprocher, avec sa terrible théorie de la patience stratégique. On a vu ce que cela a produit avec la Corée du nord… On verra bientôt ce que cela va produire avec le traité signé avec l’Iran sur le nucléaire.

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  • Que faire des migrants ? 

    La récente décision de la Cour européenne de justice a remis cette délicate question au centre des débats : il se trouve quelques pays qui refusent, pour des raisons liées à leur passé historique, d’accueillir des migrants dont les mœurs et la culture sont radicalement différentes des leurs. Or, l’Europe a décidé d’imposer une certaine répartition de ces migrants, même dans des pays qui n’en veulent pas et qui se préparent à user de tous les moyens pour s’affranchir de leurs obligations, légitimes ou non. Il y a un malentendu à la base de tout ce débat : il y a très peu de réfugiés qui justifient du droit d’asile alors que l’immense majorité des migrants le sont pour des raisons économiques.

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    Lien permanent Catégories : Europe, France
  • L’intelligence artificielle, l’éthique et Vladimir Poutine 

    Etrange cocktail que ce mélange, plutôt détonnant, diriez-vous. Toutes les radios, tous les journaux parlent des dangers potentiels que contient un développement incontrôlé de l’intelligence artificielle. Et qui en a parlé publiquement le premier, ou presque ? Poutine devant un amphithéâtre d’étudiants. Le maître du Kremlin a dit que celui qui pourra maîtriser cette intelligence artificielle le premier, sera le vrai maître du monde. Et l’homme s’y entend en matière de domination et de position de puissance. 

    Du coup, Poutine a donné le signal d’un débat qui ne fait que commencer. Il montre aussi qu’une nouvelle frontière s’offre à l’humanité pensante et technicienne, un peu comme si on voulait développer des clones ou des êtres qui ne seraient plus humains mais infra-humains, dotés de capacités surhumaines. Mais dépourvus de conscience, ce qui veut dire qu’ils ne sauront pas ce qu’ils font. L’opinion s’en est émue car un grand capitaine d’industrie a repris l’idée et on s’est vite rendu compte que l’horizon de toutes ces nouveautés était absolument infini, incommensurable et qu’il fallait des règles, donc une éthique. Et c’est ce qui m’intéresse, je vais donc m’y arrêter un instant…

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