Certains parlent d’une véritable résurrection, d’un phénix renaissant de ses cendres, d’autres jugent avec dégoût qu’il n’est pas digne de voir la lumière du jour, tant il a causé de malheurs et de destructions : plusieurs centaines de milliers de morts et des millions des déplacés. Ce qui a fait du peuple syrien un peuple éclaté, dispersé sur toute la surface du globe, une véritable diaspora. Mais les observateurs attentifs et impartiaux mettent de côté leur légitime indignation pour ne s’attacher qu’à la saisie de ce phénomène politique rare.
Voyons cela de plus près, à savoir comment un jeune étudiant en ophtalmologie à Londres, timide et réservé, sans aucune expérience politique et peu destiné à jouer le moindre rôle politique a sauvé sa vie et son pouvoir présidentiel, alors qu’on ne donnait plus très cher de sa peau.