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De la campgane électorale en France…

De toutes parts, des voix s'élèvent pour protester contre le niveau de cette campgane présidentielle qui n'en finit pas. Tout le monde la trouve soit trop longue, soit manquant de relief. Les torts sont tout de même partagés: d'un côté les candidats surfent sur tout ce qui bouhe (on l'a vu avec les indemnités de départ du co-président d'EADS), de l'autre, les journalistes ne prêtent attention qu'aux petites phrases, laissant de côté les vrais discours-programmes, lorsque ceux-ci existent…

Il y a aussi le rôle des sondages qui, par exemple, nous gavent de résultats du second tour alors que nous ne sommes guère fixés sur qui sera effectivement encors dans la course le 6 mai.

Enfin, il y a cet immense espoir qui semble animer tout le corps électoral. Mais la question qui se pose et que personne ne pose afin de ne pas démoraliser les citoyens, est celle-ci: que pourra faire le / la futur (e) président (e) dans un espace européen de plus en plus réglementé et dans une économie de plus en plus mondialisée? Que pourra-t-il/ elle dire à ceux dont les usines fermeront ou délocaliseront en Chine ou en Inde ou, tout près de nous, au Maroc ou en Tunisie?

Nous sommes un vieux et grand pays, riche de sa culture et de sa civilisation, mais nous n'avons pas encore pris la mesure des changements intervenus chez nous ou à nos portes. A nos portes, cela signifie désormais, la Chine, l'Inde, le Brésil et tant d'autres.

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