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Le Président BUSH et la guerre d'Irak



Selon toute vraisemblance, le Président Georges W. Bush a de nouveau quelques problèmes avec la majorité démocrate du Congrès. Et le différend porte une fois de plus sur l'engagement des forces armées US en Irak.
On peut cormprendre l'émoi des parlementaires démocrates qui ne poeuvent enregistrer, sans réagir, un nombre croissant de victimes, jeunes G.I. d'à peine 20 ans! Mais ce qu'on ne dit pas assez, c'est que la nature de l'engagement des USA en Irak a entièrelment changé: le terrorisme, en tant que tel, n'a plus qu'une intensité résiduelle, ce sont désormais les factions irakiennes qui, aidées ou non par des pays riverains intéressés par la décomposition de leur grand voisin, attisent les conflits.
Le président Bush a été fondé de dire au premier Ministre irakien Nouri al-Maliki que la patience des USA n'était pas sans limites et qu'il fallait que les partis politiques d'Irak parviennent enfin à un consensus stable qui prendrait en compte les intérêts mais aussi la sécurité des différentes composantes de la mosaïque irakienne. Même s'il y avait sur place deux fois plus de soldats US, cela ne changerait pas radicalement les données du problème.
La vraie question, la plus angoissante qui soit, est bien celle-ci: les Irakiens veulent -ils avancer unis vers l'avenir ou souhaitent-ils une partition de facto de leur pays, une sorte de confédération aux liens lâches et où chaque communauté serait maîtresse de son destin? Là se situe le vrai problème.
On pourrait effectivement dire que les Américains n'auraient jamais dû ouvrir la boite de Pandore, mais alors qui l'aurait fait? Imagine-t-on le dictateur irakien haranguant les foules à Bagdad et menaçant les décmoraties occidentales et les monrachies du Golfe des pires sanctions? Oublie-t-on que cet homme avait tiré des Scuds sur Israël alors que ce pays s'était tenu à l'écart de la première guerre du Golfe?
Ce que nous n'admettons plus, et cela est absolument compréhensible, ce sont les victimes, les morts et les blessés. Et nous nous inclinons respectuseusement devant toutes les victimes innocentes et leurs familles. Mais comment faire respecter le droit et installer la démocratie autrement que par la force? C'est un vieux débat qui demeure si actuel…

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